16 avril

(5 références)

 

Ste Galina (IIIe siècle)

icône contemporaine

A Corinthe, avec ses compagnons, elle fut condamnée à être noyée. On les fit monter sur un bateau, une pierre au cou et les mains attachées dans le dos. Puis, les uns après les autres, ils furent jetés à la mer. On rapporte que l'un d'eux déclara :"C'est mon second baptême pour la purification de l'homme intérieur."

St Fructueux de Braga (+665)

Fils d’un général de l’armée royale des Visigoths, à la mort de ses parents, il étudie la théologie au séminaire de Palence, puis distribue la majeure partie de son héritage aux pauvres, rachète la liberté de plusieurs esclaves et fonde plusieurs monastères. Il devient d’abord moine, puis ermite en Galicie. Sa réputation attire de nombreux disciples, pour qui il fonde plusieurs autres monastères, qu’il place sous la règle de St Benoît et dont il devient l’abbé. Il attire tellement de vocations que le roi est obligé d’intervenir pour imposer des limites, craignant de manquer d’hommes pour son armée. Quelque temps après, Fructueux émet le souhait de partir se retirer en Égypte. Le roi intervient à nouveau pour l’en empêcher, considérant que son départ aurait un impact trop important sur les populations. Fructueux est alors obligé d’accepter la charge d’évêque de Dumium, en 654, puis celle d’archevêque de Braga (Portugal) en 656.

St Magne (+1115)

icône contemporaine

 

 

 

Fils d’un viking, prince des Orcades, il fut d’abord pirate, mais embrassa bientôt la foi chrétienne. Échappant à l’emprise du roi de Norvège et à ses raids sur les côtes, il vécut comme un pénitent, puis, devenu à son tour prince des Orcades, il partagea le pouvoir avec son cousin Hakon, mais, celui-ci se saisit de lui, désarmé, dans une église et le fit traîtreusement assassiner.
Ses reliques sont dans la cathédrale de Kirkwall.

 



St Druon ou Drogon (1105-1189)

icône contemporaine

Noble flamand, lorsqu’on lui apprend, à l’âge de dix ans, que sa mère a perdu la vie en le mettant au monde, il ressent immédiatement un terrible sentiment de culpabilité. Son père décède alors qu’il a dix huit ans. Devenu orphelin, il distribue tous ses biens et devient pèlerin pénitent, effectuant pas moins de neuf voyages à Rome. Il travaille pendant six années comme berger, près de Valencienne avant de s’installer comme ermite à Sebourg, dans le Hainaut, où il passe les quarante dernières années de sa vie, se nourrissant uniquement d’orge et d’eau. On dit que Drogon avait le don d’ubiquité, certains témoins dignes de foi l’ayant vu simultanément en train de travailler aux champs et en train d’assister à une messe. St Drogon est le parton des personnes autistes. Il est invoqué pour leur procurer un réconfort.

St Benoît Joseph Labre (1748-1783)

icône contemporaine

Aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur, il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères. Mais il rêve d'être moine pour ne vivre que de Dieu. A dix neuf ans, il se présente dans plusieurs monastères de chartreux, mais sans succès. La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit :"Dieu vous veut ailleurs." Désormais c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer. Son monastère sera la route, son seul compagnon de prière sera Dieu seul. En sept ans, il parcourut près de trente mille kilomètres d'un sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne, vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres, les soupes populaires et les humiliations, toujours en oraison et toujours patient. Les prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie mystique et son humilité. Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe ses journées en prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne. Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu. Le mercredi saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une église. Dès sa mort connue, les gamins et le peuple de Rome s'en vont par les rues de Rome en criant :"Le saint est mort!" Les miracles se multiplient sur son tombeau. Bénéficiant ainsi d'un culte précoce et populaire, il est un défi au matérialisme d'une société vouée à l'argent. Il est le saint des sans-domicile fixe, des pauvres et des exclus.

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