15 décembre

(5 références)

 

St Eleuthère d'Illyrie (IIème siècle)

icône grecque contemporaine

 

Elevé auprès du Pape, à Rome, il fut ordonné prêtre à dix sept ans et, à vingt ans, consacré par le Pape Anicet comme évêque d'Illyrie. Grande fut son énergie et son dynamisme pour annoncer Jésus-Christ. Sa liberté de parole convertit l'un de ses gardes, puis le gouverneur de la ville lui-même. Après de cruels tourments, il fut décapité. Les Eglises d'Orient associent à cette fête, Ste Anthie (ou Anthia), la mère de St Eleuthère, qui aurait èté convertie par les apôtres.

 

Ste Suzanne de Palestine (IVème siècle)

icône contemporaine

 

Elle demeurait en Palestine sous le règne de l'empereur Maximien. Lorsqu'elle se fit baptiser, elle se décida également à devenir moine. Ce qui ne lui était pas possible. Sans hésiter, elle revêtit des habits masculins et put vivre ainsi vingt ans dans le monastère de son choix. Jusqu'au jour où elle fut accusée d'avoir violenté une vierge des environs. Menacée d'excommunication par l'évêque du lieu, elle révéla sa véritable identité et fut ordonnée diaconnesse.
Comme sa renommée grandissait, elle fut arrêtée et sommée de renier sa foi en Jésus-Christ. Inébranlable, elle périt par le feu et consomma ainsi son martyre.

St Mesmin (+ 520)

 

St Mesmin (ou Maximien) est originaire de Verdun en Lorraine, où il naquit entre le milieu et la fin du Ve siècle. En 490, son oncle, Euspice (Euspicius), archiprêtre de Verdun, alla au-devant du roi Clovis Ier qui était venu dans la ville pour châtier ses habitants de s'être révoltés. Euspice ayant obtenu le pardon royal, le roi se l'attacha ainsi que son neveu. En 508, Euspice cherchant un lieu de retraite trouva près d'Orléans, au confluent de la Loire et du Loiret, un domaine royal inoccupé appelée Micy. Il reçut le domaine de Micy de Clovis afin d'y établir un monastère. Le roi y ajouta d'autres domaines et un terrain à l'intérieur des remparts d'Orléans, appelé depuis Alleu de Saint-Mesmin, pour servir de refuge en cas de troubles. Mesmin fut ordonné diacre et ensuite élevé à la dignité sacerdotale par Eusèbe, évêque d’Orléans. En quelques années, conjointement avec son oncle, qu'il remplaça à la tête du monastère après sa mort, il attira vers le monastère un grand nombre de disciples. Exhortant les moines à redoubler d'efforts dans les travaux agricoles, il fit preuve de sollicitude envers les serfs et les habitants des domaines du monastère, en les instruisant pour les éloigner des croyances du paganisme. Selon la légende, il traversa la Loire du sud au nord pour aller terrasser le dragon, sur la rive opposée, dans la grotte de Béraire qui surplombait la falaise.

St Tryphon de Kolsk (+1583)

fresque contemporaine

 

Fils d'un prêtre de Novgorod, Tryphon s'enfonça dans les régions inhospitalières de la presqu'île de Kola, dans le Grand Nord, menant une vie érémitique au milieu des populations encore païennes. Sa bonté et ses prédications en convertirent beaucoup. Grâce à une donation du tsar, il put construire une église sur les bords du lac Ladoga.
Son monastère sera détruit par les Suédois sept ans après sa mort, en 1590. Son disciple, le starets Jonas ainsi que plusieurs moines y furent alors massacrés.

 

Bse Victoire Fornari (+1617)

 

Elle avait épousé à dix-sept ans, Angelo Strata qui appartenait, comme elle, à la noblesse génoise. Ils passèrent cinq années d'un grand bonheur. Angelo mourut laissant à sa femme cinq petits enfants et un sixième qui allait bientôt naître. Victoire ne tomba pas dans le désespoir. Elle se confia à la Vierge Marie. Seize années s'écoulèrent où, tout en élevant sa famille, elle redoublait de bonnes œuvres, soignant à son foyer des malades abandonnés, conduisant des esclaves turcs au baptême, ramenant les filles perdues dans le chemin de l'Évangile. Tous ses enfants, marqués par l'exemple de leur mère, entrèrent en religion et elle-même réalisa son projet de doter sa ville natale d'un monastère consacré à honorer l'Annonciation. On les appela "les annonciades célestes" pour les distinguer des "annonciades franciscaines" fondées en France par Ste Jeanne de Valois. Durant six ans, elle exerça les fonctions de supérieure. Après quoi, elle redevint simple religieuse ce qui lui valut d'être souvent humiliée par la nouvelle abbesse.

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