26 décembre

(5 références)

 

Synaxe de la Toute Sainte Mère de Dieu

 

Après avoir offert hier avec les Anges, les Mages et les Bergers notre adoration au Dieu fait homme et né petit-enfant pour notre Salut, il convient de rendre hommage aujourd'hui à Sa Mère, la Toute Sainte Vierge Marie. L'Eglise nous la présente auprès de son enfant dans la grotte, à la fois comme l'instrument choisi et préparé par Dieu dans toutes les générations pour l'accomplissement du grand mystère de Son Incarnation, et aussi comme la « nouvelle Eve », la première et la plus éminente réprésentante du genre humain renouvelé.

 

 

St Roi et Prophète David (IXe av JC)

icône : 15 x 12 cm, (2009)

Fils de Jessé, il fut le plus illustre des rois d'Israël avec son fils Salomon. Il est l'auteur d'une bonne partie du livre des psaumes, qu'il composait à l'aide de sa harpe. Il y annonça entre autre la venue du Messie qui devait naître de sa lignée.

 

St Joseph (Ier siècle)

icône : 15 x 12 cm, (2007)

Les évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce "juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste. Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement. Il est un vrai fils d'Abraham : il croit et fait ce que Dieu lui dit. Lorsque Jésus disparaît pendant trois jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie :" Ton père et moi nous te cherchions." Et Jésus, redescend à Nazareth, soumis à celui qui, sur terre, a autorité paternelle sur lui. Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père.

St Stéphane ou Etienne (Ier siècle)

icône d'élève

Il fit partie des sept premiers diacres ordonnés par les apôtres. Il est le premier a avoir connu le martyre. Il fut en effet lapidé pour s'être opposé aux membres de la synagogue par son témoignage. St Paul faisait alors partie de ceux-ci.

 

Desmond Tutu (1931-2021)

Il exerce d’abord le métier d’instituteur, avant de démissionner en 1957 pour dénoncer les nouvelles mesures discriminatoires sur l’enseignement donné aux Noirs. Il se lance alors dans des études de théologie au sein de l’Eglise anglicane et sera ordonné prêtre en 1971, à l’âge de trente ans. Quatre plus tard, il est le premier Noir à devenir doyen du diocèse de Johannesburg, tout comme il sera ensuite le premier archevêque noir du Cap. Refusant de se plier aux contraintes de la ségrégation, il choisit de s’installer dans le township de Soweto. En 1977, il célèbre les funérailles de Steve Biko, le militant anti-apartheid assassiné par la police après son rôle dans le soulèvement du township l’année précédente. En 1978, il devient le premier dirigeant noir du Conseil sud-africain des églises (SACC). Il organise alors des marches contre la ségrégation, il tonne en chaire contre le régime raciste de Pretoria et plaide pour des sanctions internationales, tout en prêchant la retenue et le pacifisme aux populations noires discriminées. Ce combat intransigeant lui vaut le Prix Nobel de la Paix en 1984, qui agira pour lui comme une protection contre les tentatives d’intimidation du régime, et lui éviteront de connaître la prison. Après la chute de l’apartheid et l’accession au pouvoir de Nelson Mandela en 1994, Desmond Tutu n’arrête pas son combat pour la justice et la fraternité. En 1995, le nouveau président lui confie la responsabilité de la commission de la vérité et de la réconciliation dont l’objectif est d’enquêter sur les violations des droits de l’homme au temps de l’apartheid et d’établir les responsabilités juridiques des acteurs y ayant participé. Pendant trois ans, le travail de la commission fait l’admiration du monde entier et scelle les bases de la nouvelle Afrique du Sud post-apartheid. L’homme que l’on reconnaît grâce à sa robe violette n’abandonnera jamais la lutte, conduit par ses fortes valeurs : la dignité humaine, le pardon, la bienveillance, la rigueur morale. En décédant le 26 décembre 2021 à l’âge de quatre vingt dix ans, quelques jours après les festivités nationales en son honneur, Desmond Tutu laisse derrière lui un pays désormais orphelin des grandes figures de la lutte contre l’apartheid. Mais la fondation qui porte son nom et celui de son épouse, Leah, continue de porter son message et son engagement au service du pays qu’il avait été le premier à baptiser dans un sermon en 1993 la « nation arc-en-ciel ».

jour précédent jour suivant