21 février

(3 références)

 

 St Eustathe d'Antioche (+338)

 

Originaire d’Asie Mineure, il fut d’abord consacré évêque de Bérée (Alep) puis transféré à Antioche la Grande. Il prit une part active au concile oecuménique de Nicée. Les partisans de l’arianisme réussirent à le faire déposer sous de faux témoignage, le faisant accuser d’une liaison coupable où il aurait eu un enfant. L’empereur St Constantin et Ste Hélène l’envoyèrent en exil en Thrace où il mourut peu après. Son innocence ne fut reconnue que quelques années plus tard lorsque cette femme confessa avoir agi sous la pression de plusieurs évêques partisans de l’arianisme.

  St Pierre Damien (1007-1072)

icône contemporaine

Originaire de Ravenne, dernier enfant d'une famille pauvre, orphelin très jeune, souvent maltraité, il connut la faim dans son enfance. Tout en gardant les porcs, il étudie, aidé par son frère Damien qui lui donne la possibilité de faire de brillantes études, ce pourquoi il prendra son nom. La rencontre de deux ermites l'amène dans un petit ermitage fondé selon l'idéal de St Romuald. Il s'y voue à la prière, à l'ascèse, à l'étude des Saintes Ecritures, à la contemplation, à la prédication aussi. Son monastère lui demande d'être un maître en exégèse en même temps qu'il est un maître de la vie spirituelle. Nommé prieur à Font-Avellane, il est en relation avec les grands monastères de son époque, comme Cluny ou le Mont-Cassin. En 1057, il est nommé cardinal-évêque d'Ostie et chargé de mission à Milan, Cluny, Francfort, etc ... Il soutient les papes dans leur action réformatrice, mais Léon IX est obligé de le tenir à l'écart à cause de plusieurs évêques. Plus tard, les papes suivants lui donneront d'importantes missions officielles de conciliation et de réforme. Ses écrits spirituels, ouvrages, lettres et sermons ont fait de lui un docteur de l'Église.

  St Noël Pinot (1747-1794)

icône contemporaine

Il est né à Angers et fut curé de Louroux-Béconnais. Au cours de la Révolution française, il refusa de prêter le serment de la Constitution civile du clergé et poursuivit son ministère malgré les risques encourus. Traqué, il fut arrêté dans la nuit du 8 février en 1794 au cours d'une messe clandestine qu'il célébrait dans une grange au Louroux-Béconnais. Il fut conduit à Angers, comparut devant un tribunal révolutionnaire et fut guillotiné le 21 février sur la Place du Ralliement dans les vêtements liturgiques qu'il portait au moment de son arrestation. Il monta sur l'échafaud en récitant les premières prières de la messe : « Introibo ad altare Dei ».

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