1 janvier

(10 références)

 

 Ste Marie Mère de Dieu

icône : 42 x 28 cm, (2018)

 

"Réjouis-toi Mère de l'Astre sans déclin
Réjouis-toi Reflet de la clarté de Dieu
Réjouis-toi en qui s’éteint la brûlure du mensonge
Réjouis-toi en qui s'illumine pour nous la Trinité d'Amour

Réjouis-toi en qui l'inhumaine puissance est défaite
Réjouis-toi tu nous montres le Christ Seigneur Ami des hommes
Réjouis-toi en qui les idoles païennes sont renversées
Réjouis-toi tu nous donnes d’être libérés des oeuvres mauvaises

Réjouis-toi en qui s’éteint l'idolâtrie du feu païen
Réjouis-toi en qui nous sommes affranchis du feu des passions
Réjouis-toi tu conduis les croyants vers le Christ Sagesse
Réjouis-toi Allégresse de toutes les générations

Réjouis-toi Épouse inépousée !"

(hymne Acathiste)

Circoncision du Christ & Saint Nom de Jésus

icône contemporaine

Huit jours après sa naissance, Jésus reçoit la circoncision, signe de l'Alliance donné par Dieu à Abraham. Son humanité s'inscrit dans la longue histoire du peuple d'Israël.

 

 

C'est en cette occasion que comme tout nouveau-né, il reçoit son nom : "Yeshoua", "Jésus", "Dieu sauve", nom donné à Marie par l'archange Gabriel au moment de l'Annonciation, celui devant qui tout genou fléchit au ciel, sur terre et aux enfers (cf. Phil 2)

  Ste Emilie (+ v. 370)

icône contemporaine

Elle vécut à Césarée de Cappadoce en Asie Mineure. C'est la Mère de St Basile de Césarée, St Grégoire de Nysse, St Pierre de Sébaste, et ste Macrine. Elle transforma la maison familiale en un couvent avec sa fille. L'Eglise catholique romaine la fête le 30 mai avec son époux St Basile l'Ancien.

 

St Basile le Grand (329-379)

icône contemporaine

Né en Cappadoce dans une grande famille de saints, il se lia d'amitié au cours de ces études à Athènes avec St Grégoire de Nazianze. Evêque de Césarée (en 370), grand écrivain, il défendit vigoureusement la foi trinitaire, rédigea des règles monastiques et composa l'une des deux liturgies eucharistiques du rite byzantin.

Il organisa en outre le premier hôpital de l'histoire.

St Oyend (450-512)

icône contemporaine

Abbé de Condat, en Franche-Comté, abbaye fondée par St Romain et St Lupicin au Ve siècle. Il y entra à l'âge de sept ans et il y vécut jusqu'à sa mort. Il en fut le quatrième abbé (v. 490-512). Si grande était sa sainteté que la localité prit le nom de Saint-Oyend, puis fut appelée Saint-Claude.
Selon son biographe : "Il mettait tous ses soins à assigner à chaque moine les fonctions pour lesquelles il le devinait plus particulièrement doué par le Saint Esprit. Dès qu'il avait du temps libre, c'est à la lecture des Saintes Ecritures qu'il vaquait le plus volontiers, de jour comme de nuit."

 

St Fulgence de Ruspe (+533)

icône contemporaine

A la lecture des oeuvres de St Augustin, il renonça à une brillante carrière pour embrasser la vie monastique. Devenu plus tard, évêque de Ruspe, aujourd'hui Henchir-Sbia en Tunisie, à l'époque de l'arianisme, il fut, pour sa foi en la divinité du Christ, exilé en Sardaigne où il fonda un monastère à Cagliari. Il composa alors de nombreux ouvrages que nous avons encore dans la "Patrologie" éditée par l'abbé Migne (Pères de l'Eglise). Il y combat les hérétiques ariens, monophysites et pélagiens. Il put revenir à Ruspe, quelques années avant sa mort.

 

  St Odilon de Cluny (v.962-1049)

vitrail

Il fut le cinquième abbé de Cluny (994-1049), en un temps où l'influence de cette abbaye s'étendait sur l'Europe entière. Austère pour lui-même, il était d'une grande bonté et d'une grande indulgence pour ses moines.


C'est lui qui introduisit la liturgie de l'intercession pour les morts, le 2 novembre. Il fut aussi le promoteur ardent de la "Trêve de Dieu" qui interdisait tout acte de guerre et de brigandage du mercredi soir au lundi matin.

 

  Ste Zdislava (+1252)

Elle naît vers 1215, dans une famille aristocratique à Krizanov. Lorsqu'elle se maria avec le seigneur Havel de Lemberk de la famille des Markvartic, elle n'avait que quinze ans. L'époux de Zdislava était un chevalier du XIIIe siècle devenu celèbre sur le champs de bataille. Mais il n'était pas seulement un vaillant guerrier, il avait l'esprit des croisés. Havel apportait son soutien aux frères dominicains et contribua aussi à la construction de l'hôpital pragois Na Frantisku, bâti à l'inititative d'Agnès de Bohême, une autre sainte tchèque. Tout porte à croire que les deux saintes, Agnès et Zdislava, se connaissaient. Zdislava est devenue mère de quatre enfants. Avec son mari, elle fit construire à Jablonné v Podjestedi, non loin du château de Lemberk, en Bohême du nord, l'église Saint-Laurent et un couvent pour les dominicains. Elle même est entrée dans l'ordre comme une collaboratrice laïque. Zdislava fréquentait souvent les pauvres, les pélèrins, malades, personnes nécéssiteuses rencontrant toujours un accueil chaleureux chez elle. Menant une vie modeste elle-même, elle distribuait l'argent partout où l'on en avait besoin. Aimée par tout le monde, Zdislava a reçu le nom de mère des pauvres."

St Amfilochius de Pochaev (1894-1971)

icône contemporaine

Yakov Varnavovitch Golovatyouk naquît dans dans l'ouest de l'Ukraine. Son père, artisan compétent, fabriquait des traîneaux et Yakov l'aidait souvent. Pendant la Première Guerre mondiale, il sert comme médecin. Capturé par les Autrichiens, il est envoyé dans les Alpes où il travaille pour un agriculteur avant de s'enfuir. En 1935, il se rendit à la Laure de Potchaev. Il y construisait des traîneaux et des roues, et chantait dans le chœur, toujours dans un esprit d'humilité et d'obéissance. En 1932, il y est tonsuré moine sous le nom de Joseph, puis ordonné hiéromoine. Mais c'est son expérience de médecin acquise pendant la guerre, accompagnée d'un don de guérison, qui va attirer beaucoup de gens. Dans une petite maison près du cimetière, où il avait eu la permission de s'installer, le vénérable Amphilochius passa vingt ans à servir et guérir les malades venus à lui. Le régime soviétique tenta d'endiguer ce flux constant de personnes cherchant la guérison auprès de lui. Fr. Joseph fut alors incarcéré dans un hôpital psychiatrique. Finalement libéré, les autorités lui ayant interdit de retourner à la Laure, il se rendit dans son pays natal, où il continua pendant de nombreuses années à servir le peuple Molène. Un jour, à l'instigation des autorités locales, il fut sévèrement battu et laissé dans un marais glacé. Une fois trouvé, il fut rammené à la Laure, où, pensant qu'il était sur le point de mourir, il fut tonsuré du grand Schéme et reçut le nom d'Amphilochius. Néanmoins il se rétablit lentement. Comme il n'avait pas de permis de séjour pour rester à la Laure, il retourna dans son village où il reprit son ministère de guérison et mourut à l'âge de soixante-seize ans.

Louis Schittly (1938-2025)

Né en 1938, il participe en 1971 à la création de MSF aux côtés de Bernard Kouchner et d’autres médecins visionnaires. Pendant plus de trois décennies, il exerce la médecine dans les zones les plus dangereuses du globe : au Biafra pendant la guerre civile nigériane, au Vietnam durant le conflit, en Afghanistan et au Sud-Soudan. Son action avec MSF est couronnée en 1999 par le prix Nobel de la paix, une reconnaissance internationale du travail accompli par l’organisation. Sa quête spirituelle le conduit en 1981 vers l’Église orthodoxe, où il reçoit le nom de Grégoire, marquant ainsi un nouveau chapitre de sa vie. Sur sa propriété de Bernwiller, il fait construire une église de style byzantin, devenue un lieu de rassemblement pour la communauté orthodoxe de la région. En 2011, il publie chez Arthaud ses mémoires sous le titre évocateur « L’homme qui voulait voir la guerre de près », où il retrace son parcours entre médecine humanitaire et quête spirituelle. Son témoignage saisissant révèle un homme habité par la volonté de comprendre et de soulager la souffrance humaine. Jusqu’à ses derniers jours, il a mené une vie simple sur la ferme familiale de Bernwiller, entouré de ses animaux, incarnant jusqu’au bout ses valeurs d’humanité et de simplicité.

petit documentaire sur sa vie

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