14 janvier

(4 références)

 

 St Prophète Malachie (v.450 av JC)

icône grecque

 

C'est le dernier des douze petits prophètes de l'Ancien Testament. Son nom signifie "mon messager".

 

«Et soudain Il entrera dans Son Sanctuaire, le Seigneur que vous cherchez, et l'Ange de l'alliance que vous désirez, Le voici qui vient!» (3,20).

 

  St Basile le Grand (329-379)

icône russe contemporaine

 

Né en Cappadoce dans une grande famille de saints, il se lia d'amitié au cours de ces études à Athènes avec St Grégoire de Nazianze (ils sont tous les deux fêtés ensemble demain par l'Eglise catholique). Evêque de Césarée (en 370), grand écrivain, il défendit vigoureusement la foi trinitaire, rédigea des règles monastiques et composa l'une des deux liturgies eucharistiques.

Il organisa en outre le premier hôpital de l'histoire.

 

  St Lazare Devasahayam Pillai (1712-1752)

 

Fils de prêtre hindou et ministre du roi, Neelakantha Pillai est en contact avec Eustache de Lannoy lorsque celui-ci, militaire catholique originaire des Pays-Bas méridionaux, devient commandant en chef de l’armée du Travancore, durant la première moitié du XVIIIe siècle. Ils se lient d’amitié à la cour du roi de Travancore. Sous l’influence de Lannoy, Pillai se convertit au catholicisme. Après avoir donné les premiers éléments d’instruction chrétienne, de Lannoy l’envoie auprès d'un père jésuite pour une formation plus poussée. Pillai reçoit le baptême de ses mains en 1745, après neuf mois de préparation, et adopte le prénom de « Devasahayam » (équivalent tamoul de « Lazare »). Sa femme et plusieurs membres de sa famille le suivent et deviennent chrétiens à leur tour. Cette conversion irrite grandement la communauté des brahmanes et plusieurs hauts fonctionnaires de la cour royale qui, montant une cabale, obtiennent que Pillai y perde sa place. Il s’engage alors activement dans sa nouvelle foi chrétienne et n’hésite pas à tenir tête aux brahmanes lors de débats religieux. Devasahaym Pillai est arrêté, avec d’autres chrétiens, le 23 février 1749. Maltraité en prison, torturé pendant trois ans, il refuse de renoncer à sa foi. Au contraire il se réjouit de « rejoindre le Christ crucifié » par ses souffrances, et encourage les autres chrétiens à faire de même. Comme son exemple fait des émules, le roi exige sa mort. Devasahaym Pillai est exécuté (fusillé) le 14 janvier 1752. Il a trente neuf ans et est chrétien depuis sept ans. Son corps est jeté dans la forêt. Récupéré par les chrétiens, il est enseveli devant l'autel de l'église Saint-François-Xavier, qui devint plus tard la cathédrale du diocèse de Kottar (Tamil Nadu).

  vénérable Anne de Guigné (1911-1922)

 

La mort de son père, tombé à la tête de ses chasseurs en 1915, fut, à quatre ans, le principe de sa « conversion ». Cette enfant, d'intelligence vive, de volonté ardente, facilement violente et jalouse, difficilement soumise, acquit rapidement une douceur et une abnégation peu ordinaires. Elle fit sa Première Communion à six ans. Mais son jeune âge exigeait une dispense. L'évêque lui imposa donc un "examen" qu'elle franchira avec une facilité déconcertante. « Je souhaite que nous soyons toujours au niveau d’instruction religieuse de cet enfant-là » dira l’examinateur. Extérieurement, ce fut la plus simple et la plus aimable des enfants : effacée et modeste, toute à ses petits devoirs et à ses jeux. D'après son institutrice, Melle Basset, elle voulait sans cesse s'améliorer : « Rien d’extraordinaire dans sa vie, si ce n’est sa persévérance à devenir bonne. Le secret de sa montée spirituelle : prière et volonté. » Son humilité, sa douceur, son obéissance, son amour du sacrifice, sa permanente charité étonnèrent ses contemporains. Sa manière de communier remuait les coeurs et plusieurs fois on la vit comme transfigurée. Ses pensées révelaient aussi sa sainteté. Sa pureté était rayonnante et sa bonté sans limites. Elle mourut d'une méningite, à l’aube du 14 janvier 1922 après ce dernier échange avec la religieuse qui la veille : « Ma sœur, puis-je aller avec les anges ? » « Oui, ma belle petite fille » « Merci, ma sœur, ô merci ! »

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