11 juillet

(4 références)

 

  St Benoît de Nursie (480-547)

15 x 20 cm (2023)

C'était un jeune noble de Nursie en Ombrie. A quinze ans, on l'envoie à Rome faire ses études, accompagné de sa nourrice. Rome est terrible aux âmes pures : tentations charnelles, tentations intellectuelles et politiques. Benoît s'enfuit, car c'est "Dieu seul" qu'il cherche et il ne veut pas courir le risque de le perdre. Il aboutit à une caverne de Subiaco où un ermite accepte de lui servir de guide dans sa quête de Dieu. Benoît y médite de la meilleure façon de vivre pour trouver Dieu. Mais il est difficile de passer inaperçu quand on rayonne de sainteté. Les moines d'un monastère voisin l'invitent à devenir leur Père abbé. Bien mal leur en a pris : il veut les sanctifier et les réformer. Ils en sont décontenancés et tentent de l'empoisonner. Il retourne à sa caverne de Subiaco où des disciples mieux intentionnés viennent le rejoindre. Il les organise en prieuré et c'est ainsi que va naître la Règle bénédictine. La jalousie d'un prêtre les en chasse, lui et ses frères, et ils se réfugient au Mont-Cassin qui deviendra le premier monastère bénédictin.

  St Savin (+683)

Il était originaire de la Gaule Lyonnaise, aujourd'hui la Bresse, était moine, sans doute à Ligugé. St Savin, poursuivi par des païens, se retira sur une île de la Gartempe et c'est là qu'il fut martyrisé. Son compagnon, St Cyprien, s'échappa mais fut rejoint à quelque distance de là, à Antigny, où il fut aussi mis à mort (il est fêté ce même jour).

Ste Olga (Xème siècle)

icône contemporaine

Née en 913 à Pskov (anciennement Pleskov), ou dans le voisinage, elle avait épousé le prince de Kiev, l'un de ces seigneurs venus sur le Dniepr, naviguant de la Baltique à la la Mer Noire et Byzance. Après l'assassinat de son époux, elle exerça la régence et demanda le baptême à Constantinople en 945.
Ce sera son petit-fils, St Vladimir, qui, par son baptême, imposera à son peuple le christianisme en 988.

 

 

St archimandrite Sophrony (1896-1993)

icône contemporaine

Né à Moscou en 1896, le futur Père Sophrony étudie les beaux-arts et quitte l'Union soviétique en 1921 pour se rendre en France. Il expose aux salons d'Automne et des Tuileries, puis il s'inscrit à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris. Cherchant la vie monastique, il devient moine au monastère Saint-Pantéléimon au Mont Athos en 1925. Dès 1930 il est en étroit contact avec le starets Silouane. À la mort du saint starets en 1938, le Père Sophrony devient ermite et, entre 1942 et 1947, père spirituel de plusieurs monastères athonites. En 1947 il se rend à Paris pour publier la vie et les écrits du starets Silouane ; empêché de retourner au Mont Athos, il reste en France. En 1959, il se rend en Angleterre pour fonder une communauté monastique, le monastère Saint-Jean-Baptiste, dont il sera le père spirituel jusqu'à son décès en 1993.

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