20 juin

(6 références)

 

 St Silvère, pape (+537)

icône contemporaine

Élu peu avant la prise de Rome par l'armée byzantine de Bélisaire, il réussit à empêcher l'effusion de sang. Mais, comme il défend la vraie foi face aux Byzantins qui sont alors monophysites pour la plupart, il est accusé de haute trahison pour avoir refusé de rétablir le patriarche hérétique de Constantinople. L'impératrice Théodora le condamne à l'exil dans un îlot devant Naples. Pour rétablir la paix, il préfère abdiquer, et meurt quelques mois plus tard.

 St Govan (VIème siècle)

icône contemporaine

St Govan (en gallois : Gofan), mort en 586, était un ermite qui vivait dans une fissure sur le côté d'une falaise côtière près de Bosherston, dans le parc national de la côte de Pembrokeshire, pays de Galles. La chapelle Saint-Govan a été construite dans la fissure au XIVe siècle sur ce qui est maintenant connu sous le nom de St-Govan's Head.

 St Gobain (VIIème siècle)

Gobain nait en Irlande. Il se fait moine sous la direction de St Fursy. Ordonné prêtre, il se sent la vocation d'évangéliser tout en menant une vie d'ermite. Il vient alors en France et se retire dans le laonnois, sur le Mont du Désert (devenu la ville de Saint-Gobain) où son ermitage devient un centre d'évangélisation. Là, il aurait fait jaillir une source à proximité, en enfonçant son bâton de pèlerin dans le sol.

Il est massacré par des bandits vers 670.

 St Bain (+706)

Issue d’une famille illustre il se nommait Théorodicus Bainus. Il devint disciple de St Wandrille et moine à Fontenelle. Après la mort de St Drancius, successeur de St Omer sur le siège de Thérouanne et Boulogne, il fut élu pour gouverner ces diocèses. Durant douze années il fut à la tête de cette église entre l’année 685 et l’an 697. Il s’appliqua à évangéliser particulièrement le littoral ; Calais fut le lieu favori de ses prédications, alors que la ville n’était encore formée que de quelques cabanes de pêcheurs. Confiant l’administration de son diocèse à Ravenger, il entreprend un voyage à Rome auprès du pape Sergius (687-701) qui baptise le roi du Wessex Caedwalla et contribua à l’évangélisation des Frisons et Saxons. St Bain revient de ce pèlerinage avec des reliques de St Silas, compagnon de St Paul, pour l’église Notre-Dame de Thérouanne. Fatigué par son ministère, en 697 il renonce à l’épiscopat et se retire à l’abbaye de Fontenelle. Après trois ans dans ce lieu il est à nouveau appelé à des responsabilités en devenant le cinquième Abbé de ce monastère. Il organisera, lors des invasions normandes, le transfert des reliques des Sts Wandrille et Ansbert à Boulogne, et mourut, semble-t-il peu de temps après. On place ordinairement sa mort en 706.

 Bse Marguerite Ebner (1291-1351)

Margaret appartenait à la très riche et respectée famille Ebner de l’aristocratie allemande. Elle entra au monastère de la Très Sainte Vierge Marie à Medingen, dans le diocèse d’Augusta, et n’avait que quinze ans lorsqu’elle prit l’habit dominicain. De 1314 à 1326, elle souffrit de plusieurs maladies graves, dont elle faillit mourir. Plus tard, à cause de la guerre, la communauté monastique se dispersa et Margaret retourna dans la maison de son père, où elle continua à vivre dans une réclusion totale, dédiée à la prière et à la pénitence. Quand tout fut rentré dans l’ordre, elle retourna au monastère. En 1332, elle rencontra Henri Susso qui devint bientôt son directeur spirituel. Les dures épreuves physiques qu’elle traversa lui permirent d’acquérir les dons de révélations, de visions et de prophéties. Margaret Ebner fut la figure centrale du mouvement spirituel allemand des « amis de Dieu ». Sa spiritualité se concentre sur la personne de Jésus-Christ. Son journal spirituel, écrit de 1312 à 1348, qui a survécu jusqu’à nos jours, révèle la vie humble, dévouée, charitable et confiante d’une femme religieuse éprouvée par de nombreuses douleurs et maladies. Elle a vécu et est morte dans l’amour de Dieu, en pleine communion avec le Christ, comme elle le disait : « Je ne peux me séparer de toi en rien ».

  St Nicolas Cabasilas (1322-1397)

icône contemporaine

Dès sa jeunesse, il reçut la formation spirituelle d'un des disciples de St Grégoire Palamas et fréquenta les cercles de Thessalonique qui s'adonnaient à la prière de Jésus. Puis il alla poursuivre ses études à l'Ecole de Philosophie de Constantinople, mais il resta très soucieux des problèmes sociaux et politiques de son époque. Lors des émeutes de la guerre civile à Thessalonique contre le pouvoir impérial, il réussit de justesse à échapper à la mort. Plus tard, il se déclara favorable à un concile d'Union avec l'Eglise latine, mais sans compromis doctrinal. La guerre civile reprit et St Nicolas se retira des affaires publiques en venant à Constantinople et composa deux livres majeurs "L'interprétation de la sainte Liturgie" et une "Vie de Jésus". Empruntant la voie hésychaste, il rappelle que la déification et l'union au Christ constitue le but de la vie spirituelle de tout chrétien, transfigurant ainsi la culture humaniste de son temps pour se faire le docteur de "l'hésychasme sacramentel".

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