23 juin

(3 références)

 

Pentecôte

35 x 25 cm (2023)

"Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu’on eût dites de feu; elles se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer." (Ac 2, 1-4)

 

"Béni sois-tu, ô Christ notre Dieu, toi qui fis descendre le Saint Esprit sur tes Apôtres, transformant par ta sagesse de simples pêcheurs en pêcheurs d’hommes, dont les filets prendront le monde entier. Seigneur, ami des hommes, gloire à toi." (Tropaire, t8)

"Ayant confondu les langues de l'univers, le Seigneur du haut des cieux dispersa les nations; mais en partageant les langues de feu, il invite tous les hommes à l'unité et tous ensemble nous glorifions le très-saint Esprit." (Kondakion, t8)

Ste Agrippine (IIIe siècle)

Fille d’une famille de la noblesse romaine, elle subit le martyre sous le règne de Valérien. Elle est plus particulièrement vénérée en Sicile et en Grèce.
Ste Agrippine est invoquée pour guérir les maladies provoquées par des infections bactériennes, mais aussi pour être préservé lors d’un orage.

 

Ste Audrey (ou Etheldrede) (VIIe siècle)

 icône : 20 x 13 cm, (1995)

Elle vécut à l'époque de l'Heptarchie, c'est-à-dire à l'époque où l'Angleterre comprenait sept royaumes : Essex, Sussex, Wessex, Kent, Mercie, Est-Anglie et Northumbrie. Bien qu'Audrey ait désiré garder sa virginité, son père, Anna, roi d'Est-Anglie, ne l'en fit pas moins contracter deux mariages politiquement utiles. Par le premier, elle devint la femme d'un vieillard malade, le prince Tonbert qui mourut au bout de trois ans. Restée vierge, Ste Audrey pensait entrer en religion, quand on exigea d'elle qu'elle épousa le prince Egfried, fils du roi de Northumbrie. Ce n'était qu'un enfant. Quand il fut pubère, il voulut user de ses droits conjugaux, mais la future reine prit la fuite et se retira dans l'abbaye de Cuningham. Egfrid ne la poursuivit pas, pour trouver femme mieux à sa convenance. Audrey put alors fonder l'abbaye d'Ely, puis en devenir l'abbesse et chanter la louange de Dieu tout à loisir durant des nuits entières.

Bse Marie d'Oignie (+1213)

 Marie appartenait à une famille aisée de Nivelles en Belgique. Elle ressent très jeune l'appel à une vie consacrée, mais ses parents la marient à quatorze ans. A cette époque, c'était difficile d'en discuter. Pour son bonheur, son époux, Jean, partage sa soif d'absolu. Tous deux vivront comme frère et soeur. Ce n'est pas suffisant : ils distribuent leurs richesses et se dévouent auprès des lépreux. Ce n'est pas encore assez : Jean et Marie se séparent, à grand chagrin sans doute mais pour eux c'est la volonté de Dieu. Ils méneront chacun de leur côté la vie contemplative et apostolique. Marie se retire dans un ermitage du prieuré Saint-Nicolas d'Oignies, près de Namur. Des disciples se rassemblent autour d'elle. Parmi eux, Jacques de Viry, son futur biographe, qui deviendra un ardent prédicateur et l'évêque de Saint-Jean d'Acre. Tout en pratiquant une ascèse digne des Pères du Désert, elle éprouve des extases mystiques et des visions évangéliques. Marie sert ses compagnons et continue de soigner les lépreux. Elle fait partie de ces béguines, nombreuses dans le Nord, mais aussi en Provence, en Catalogne, en Sicile, qui vivent dans le monde, y menant une vie de consacrées.

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