19 novembre

(6 références)

 

  St prophète Abdias (IXème siècle av J.C.)

icône contemporaine

Son nom signifie "serviteur de Dieu". Il est un des douze petits prophètes de l'Ancien Testament. Le texte qui nous reste de lui ne comprend que vingt-cinq versets. les auteurs modernes en situent les différentes sections entre les IXème et Vème siècles avant J.-C.

 

 

  St Barlaam (+303)

 

 


Né à Antioche, du fait de sa Foi dans le Christ Seigneur, il fut terriblement torturé. Un juge décida de le ridiculiser publiquement, et le mettre sous forte pression pour qu'il sacrifie aux idoles. Dès lors il l'amena au temple et mit du feu dans sa paume, plaça de l'encens sur ce feu, pensant qu'à cause de la douleur, le martyr serait forcé de jetter le feu et l'encens en face des idoles, et dès lors de leur offrir involontairement de l'encens. Mais il garda le feu dans sa main et ne le jetta pas aux idoles, de sorte qu'à la fin sa main fut consumée. "Il avait sa main droite plus forte que le feu", disait St Basile le Grand, "car bien que les flammes la consummait, cependant la main gardait ce feu jusqu'à la cendre." Lorsque sa main se fut consummée, son corps tomba raide mort et son âme partit vers l'éternel repos de son Seigneur et Sauveur.

St Budoc (VIème siècle)

St Budoc est un saint breton originaire du pays de Galles, qui aurait établi une école monastique sur l'Île Lavrec (Lavret), dans l'archipel de Bréhat dans la deuxième moitié du Ve siècle ou du VIe siècle. Il est le fils du roi de Goëlo et de Ste Azénor. Budoc serait par la suite devenu abbé de l'abbaye de Beauport en Irlande, avant de traverser la mer dans une auge de pierre et de débarquer à Porspoder. Sa vertu remarquée par St Magloire en fit son successeur comme évêque de Dol. Son épiscopat dura vingt six ans. Très peu de textes parlent de lui, mais on sait qu'il aurait fait un voyage à Jérusalem où, très estimé, il reçut des reliques qu'il déposa à l’Église de Sansom (Orléans). Il décèdera un 8 décembre, vers 585, dans son diocèse de Léhon. Ses reliques qui ont été déposées à Dol ont disparu au fil des siècles.

 St Jacques de Sasseau (+865)

Originaire de Grèce, il servit comme soldat sous les ordres de l'empereur de Byzance, Léon l'Arménien. Nous le retrouvons quelques années plus tard, d'abord à Lyon, puis à Bourges et c'est là qu'il se fixe, sur les bords de la Sauldre, dans un lieu encore désertique où il peut mener la vie érémitique dont il rêvait.

 


St Barlaam de Khoutyn (+1193) (CJ : 6 novembre)

icône contemporaine

Ses parents étaient de riches commerçants comme il y en avait tant dans la cité de Novgorod " la marchande ". A leur mort, il se retire dans un monastère des bords du lac Volkov avant de fonder le monastère de la Transfiguration à Choutinsk. Il n'exigeait de ses moines que de garder l'amour mutuel et c'est ainsi qu'il conduisait leur ascèse par la grâce du discernement spirituel et la miséricorde.

 

 

 Ste Mechtilde (1241-1299)

icône contemporaine

Apparentée aux Hohenstauffen, elle appartenait à une famille puissante. Sa sœur aînée était abbesse du monastère des cisterciennes de Rodersdorf qui, plus tard, sera transférée à Helfta. C'est donc tout naturellement que la petite Mechtilde lorsqu'elle eût sept ans, fut confiée à sa sœur pour son éducation. Elle ne quittera plus le monastère. Bien plus tard, on lui remit la charge de la formation des jeunes élèves : l'alumnat. Elle dirigeait le chant monastique et Ste Gertrude fut parmi ses élèves. C'est à elle qu'elle dévoilera une partie de son extraordinaire vie spirituelle dans " Le Livre de la grâce spéciale ", vie spirituelle qui s'enracine dans la liturgie et la pratique de la "Lectio Divina ", insistant plus sur la figure du Christ glorieux que sur la figure du Serviteur souffrant. Elle recevra des visions du Sacré-Cœur, non point comme un amour méconnu, mais comme un amour victorieux. Une sainte de la sérénité et de l'optimisme.

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