28 novembre

(3 références)

 

St Etienne le jeune (714-764)

fresque contemporaine

Ses parents habitaient Constantinople. Ils n'avaient pas d'enfants et c'est par une prière instante devant l'icône de la Mère de Dieu de l'église des Blachernes qu'ils obtinrent ce fils tant attendu. A seize ans, l'enfant du miracle se fit ermite au mont Saint-Auxence auprès d'un reclus qui parlait aux bêtes. Avec les années, des disciples lui vinrent et St Etienne en fut leur higoumène. A ce moment, l'empereur byzantin décréta l'interdiction du culte des saintes icônes. Au plus fort de la persécution, les moines serviteurs des saintes images se rassemblèrent autour de St Etienne et leur monastère fut un centre de résistance. Il conseillait aux moines de ne pas rechercher la persécution mais de fuir dans les régions où les images avaient encore droit de cité. Cette persécution qu'il ne recherchait pas, vint jusqu'à lui. Sommé de souscrire aux décisions du concile iconoclaste, il refusa, fut arrêté et lapidé par une foule d'iconoclastes excités.

  St Païssy Velitchkovsky (1722-1794)

icône contemporaine

D'une famille nombreuse dont le père était prêtre, il grandit à Poltava en Ukraine. Envoyé à l'école ecclésiastique de Kiev, il fut déçu de l'enseignement qui y était donné, et la quitta au bout de quatre ans pour se retirer dans la solitude d'un petit monastère, un skite de Roumanie avec d'autres moines chassés à l'époque par Pierre le Grand. Il se rendit ensuite à la Sainte Montagne (Mont Athos) et vécut dans la solitude près du monastère de Pantocrator. Pendant quatre ans, il dut faire face à la pauvreté et au découragement. Il rencontra alors un ancien qu'il avait connu en Moldo-Valachie et qui le tonsura moine, lui donnant le nom de Païssy. A partir de ce moment il fut entouré de disciples et la petite communauté commença à grandir. Elle cherchait à redonner vie au monastère de Simonopetra. Mais l'opposition de l'administration turque l'obligea à quitter l'Athos en 1763, pour aller s'installer en Roumanie. Avec ses frères, il expérimenta " la prière intérieure " tout en traduisant avec une grande rigueur critique de nombreux Pères : Hésychius, Théodore Studite, Isaac le Syrien, etc... aidé d'ailleurs par de nombreux collaborateurs. La guerre russo-turque lui fit quitter Dragormina et il ouvrit plusieurs monastères accueillant bientôt plus de mille moines venue de la Russie et des Balkans. Ces traductions et son rayonnement de sainteté furent à l'origine d'un vaste mouvement de restauration de la vie spirituelle russe.

Ste Catherine Labouré (1806-1876)

Paysanne sans instruction, elle entra chez les filles de la Charité à vingt quatre ans. Ce fut à Paris, rue du Bac, pendant son noviciat Que la Vierge Marie lui apparut et la chargea de diffuser la "médaille miraculeuse". Personne ne sut cependant durant sa vie, hormis ses confesseurs, que c'était elle la "voyante de la rue du Bac". Elle travailla en effet toute sa vie dans un hospice, à soigner les vieillards, comme si de rien n'était.

 

 

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