15 octobre

(6 références)

 

 St Conogan (Vème siècle)

 

St Conogan est le cadet d'une grande famille de La Palue, près de Landerneau, en Armorique, au Vème siècle. Il fit construire une chapelle à proximité du manoir familial et, évêque de Quimper, meurt en l'an 456.

 

 

 St Cannat (Vème siècle)

 

La ville de Saint-Cannat, située dans le département des Bouches du Rhône, doit son nom à Canus Natus (né avec les cheveux blancs, signe, à l'époque, de sagesse précoce), ermite du Vème siècle, fils d'un prêteur Romain, né à Aix-en-Provence, et qui vivait dans un endroit appelé "Sauzet" à cause des saules qui abondaient près d'une source. Quand l'évêque de Marseille vint à mourir, Canus Natus sembla tout désigné pour être son successeur. Une délégation vint donc lui offrir le siège épiscopal, qu'il déclina disant « qu'il n'y avait pas plus de raison pour lui de devenir évêque de Marseille, que sa vieille canne de roseau desséchée de reverdir ! »… Mais la canne reverdit miraculeusement et Canus Natus prit donc le chemin du vieux port ! Il y a laissé le souvenir d'un évêque énergique, luttant farouchement contre le paganisme et l'hérésie ; puis, sentant sa fin approcher, il souhaita rejoindre son cher ermitage de "Sauzet", pour y mourir en 487.

 Ste Aurélie (+1027)

icône contemporaine

Fille de Hugues Capet et sœur du roi Robert le Pieux, elle préfère le Christ à la vie mondaine. Pour cela elle quitte sa famille et rejoint St Wolfgang, évêque de Ratisbonne, qui accepte sa vocation de solitaire et lui fait construire un ermitage.
Elle est vénérée à Strasbourg.

 

 

  Ste Thérèse d'Avila (1515-1582)

icône : 25 x 20 cm, (2013)

« Qu'il est admirable de songer que Celui dont la grandeur emplirait mille mondes et beaucoup plus, s'enferme ainsi en nous qui sommes une si petite chose ! »

(Chemins de la Perfection)

Thérèse de Cépéda y Ahumada naquit en 1515 à Avila, dans une famille de la noblesse espagnole. Douée d’un tempérament de feu et d’une grande imagination, elle entra à vingt ans au Carmel du lieu, malgré la vive opposition de son père. Toutes ses passions, Thérèse les fit passer dans sa vie intérieure ; elle connut une profonde intimité avec le Seigneur, mais elle eut aussi affaire à l’aridité, la « nuit des sens ». A quarante ans, grâce à ce qu’elle décrira dans son œuvre comme des expériences mystiques, elle trouva une stabilité spirituelle assurée, malgré sa mauvaise santé physique, conséquence indubitable des conditions de vie des monastères de son temps. Sous la direction de François de Borgia et de Pierre d’Alcantara, puis de Jean de la Croix, Thérèse entreprit de fonder de petites communautés carmélitaines dans toute l’Espagne pour offrir aux moniales une vie de prière intense. C’est le début de la réforme du Carmel, qui touchera peu après aussi la branche masculine. Parvenue à une vraie connaissance d’elle-même et de la présence de Dieu dans son âme, Ste Thérèse laissa à la postérité, sur l’ordre de son père spirituel, des traités sur la prière et sur la vie intérieure qui lui ont valu le titre de docteur de l’Église sous le pontificat de Paul VI, en 1970. Thérèse meurt le 4 octobre 1582. Mais on fait mémoire d’elle le 15, parce que, ce jour-là précisément, l’Église d’Occident passa du calendrier julien au calendrier grégorien.

 Ste Madeleine de Nagasaki (1610-1634)

 

Madeleine de Nagasaki est née au Japon. Fille d’un couple de chrétiens martyrisés, elle se consacra à Dieu comme tertière dominicaine. Collaboratrice courageuse des Pères Augustins et Dominicains, elle avait pour père spirituel le père Jourdain (Hyacinthe Ansalone). Quand celui-ci fut arrêté, elle se présenta aux gardes pour partager son martyre, en se déclarant chrétienne. Elle fut cruellement martyrisée, resta inébranlable dans sa foi, pendue au gibet elle mourut au bout de treize jours, le 15 octobre 1634 à Nagasaki.

 Bx Narcisse Basté (1866-1936)

 

Catalan des environs de Barcelone où il fit ses études de droit, Narcisse est entré dans la Compagnie de Jésus en 1899. Il fut ordonné prêtre et prononça ses vœux définitifs en 1901. Il exerça son ministère sacerdotal à Valence, auprès des ouvriers, en particulier grâce aux 'patronages'. Son dévouement envers les plus pauvres le fit bientôt connaître et estimer de tous. Mais la Compagnie de Jésus fut dissoute par une loi. Différentes familles l'accueillirent, et il continua son travail pastoral auprès de patronages, en dépit du danger qu'il courait. Il fut arrêté à trois reprises, parce que prêtre catholique. A chaque fois, il fut relâché par des soldats qui avaient auparavant bénéficié de sa charité. Pourtant, en septembre 1936, il fut de nouveau arrêté et détenu dans une ferme. Lorsque les miliciens lui demandèrent quelle activité il exerçait, il répondit qu'il était prêtre et jésuite, ce qui lui valut d'être maltraité, et finalement assassiné à Valence, le 15 octobre 1936.

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