20 septembre

(7 références)

 

St Eustache (+118)

icône contemporaine

Il était général dans l'armée impériale quand il se convertit, lui et sa famille. Capturés par des pirates alors qu'ils s'embarquaient pour l'Egypte, ils furent vendus comme esclaves. Eustache fut garçon de ferme, Théopista servante d'auberge et leurs deux fils placés dans une boutique. La famille se retrouva réunie quelques années plus tard, mais, reconnus comme chrétiens, ils furent condamnés à périr enfermés dans un taureau d'airain chauffé à blanc.

 


St Agapet, pape de Rome (+536)

Pape, qui agit avec force pour la libre élection de l’évêque de Rome par le clergé de la Ville et pour qu’on observe partout des statuts de l’Église. Puis envoyé en mission à Constantinople, auprès de l’empereur, par Théodoric roi des Goths, il confirma la foi orthodoxe, ordonna Ménas évêque de cette ville, et là même reposa dans la paix.

 

 

Vénérable Yves Mahyeuc (+ 1541)

Dominicain nommé au siège épiscopal de Rennes par Anne, duchesse de Bretagne et reine de France. "La personnalité d’Yves Mahyeuc avait de quoi surprendre à Rennes en 1507. Après plusieurs évêques grands seigneurs, voici un «frère mendiant» qui continue de signer «Frère Yves, évêque de Rennes». Né en Léon en 1462, il fait profession au couvent dominicain de Morlaix. Après ses études à Nantes, il réside à Rennes où sa réputation lui vaut de devenir le confesseur de la jeune duchesse Anne de Bretagne. Son élévation à l’épiscopat, Yves Mahyeuc ne l’accepte qu’à contrecœur: il conserve l’habit dominicain et une cellule au couvent des Jacobins de la place Sainte-Anne. Il ne se dérobe pourtant pas à ses fonctions : il pose la première pierre de la façade de la cathédrale mais il jette surtout les bases de la réforme qu’appliqueront ses successeurs du siècle suivant. En 1532, il couronne le dernier duc de Bretagne, l’année même de l’union du duché avec le royaume. Pourtant, la mémoire diocésaine retient d’abord sa charité active envers les pauvres. Après sa mort, survenue en 1541 au manoir épiscopal de Bruz, son tombeau attire les pèlerins, plusieurs décennies durant."

St Hilarion (+1804)

icône contemporaine

Son histoire est celle de beaucoup de jeunes chrétiens de cette époque. Il naquit en Crète à Héraklion dans une famille chrétienne. Venu à Constantinople chez un oncle, il travailla pour le compte d'un commerçant qui, à la suite d'une erreur du jeune garçon, l'oblige à payer de lourdes sommes. Pour y échapper, Jean, puisque c'était alors son nom, devint musulman. Mais le remords le tenailla et il partit au Mont Athos où il entra dans la vie monastique sous le nom d'Hilarion. Si grand fut son repentir qu'il voulut expier sa faute par le martyre. Il se rendit à Constantinople, proclama son retour à la foi en Jésus-Christ et, après de cruelles tortures, il fut décapité.

   St Jean-Charles Cornay (1809-1837)

portrait

Il nait à Loudun dans la Vienne. Ses parents l'éduquèrent dans la foi ainsi que ses deux soeurs. Durant ses études, il est un élève régulier humble et de caractère doux. Sa vocation surprend ses parents et lorsqu'il envisage de devenir missionnaire il rencontre de leur part réticence et incompréhension. Il mènera son premier combat pour répondre à l'appel de Dieu, en s'opposant à l'avis parental tout en affirmant son amour filial. Il fit un bref passage au séminaire des missions étrangères de Paris dans une période d'insécurité suite à la révolution de juillet, où le séminaire est pris pour cible. Son départ pour les missions étant brusqué afin de remplacer un autre missionnaire en Chine, il gagne le Tonkin où les deux guides venus à sa rencontre n'arriveront jamais. Voici Jean-Charles Cornay échoué au Tonkin (Vietnam) en pleine persécution, en cette année1831. Le temps passe et toujours pas d'espoir de rejoindre la Chine. Il est ordonné trois ans plus tard à Hanoï après un voyage sur le Fleuve Rouge déguisé en Chinois. N'ayant aucun espoir de rejoindre la Chine par le Tonkin il fait le choix d'y demeurer. Dans le ministère exténuant qu'il exerça, il était toujours calme, voire gai, même sa santé de plus en plus précaire n'entama en rien sa foi. Arrêté à la suite d'une délation, il répondit à la torture en chantant. "Après cinquante coups on m'a délié. En arrivant à la prison, j'ai chanté le Salve Regina, le chant à la Vierge". Condamné à avoir les membres coupés, puis la tête, son exemple détermina la vocation de Théophane Vénard.

   St André Kim (+1839)

icône contemporaine

Il fut le premier prêtre coréen, et le premier prêtre martyr durant les quatre grandes vagues de persécutions qui se succédèrent en Corée de 1839 à 1867. Son père, St Ignace Kim, avait été décapité pour le Christ en 1839. St André le fut aussi, après d'horribles tortures, neuf années plus tard à vingt cinq ans. Plus de dix mille chrétiens donnèrent ainsi le témoignage de leur foi au prix de leur vie. Le Pape canonisa ainsi cent trois martyrs coréens en 1984, dont des jeunes filles de quinze ou dix sept ans et des garçons de treize ans.

 

   Sr Thérèse de Jésus (1925-1976)

petite vidéo sur sa vie

Thérèse Lemoine était entrée au Carmel de Lisieux en 1947, à vingt deux ans. Carmel singulier et trop occupé à divulguer le message de la petite Thérèse pour une âme assoiffée de silence, de comtemplation et d'absolu. Nommée maîtresse des novices, elle fut chargée à partir de 1959 de correspondre avec le père Henri le Saux, bénédictin parti en Inde, lequel souhaitait lier spirituellement son Ashram du Shantivanam au carmel de Ste Thérèse. Cet échange révéla une profonde fraternité d'âme, au point que sr Thérèse devint la disciple d'Abhishiktananda (nom indien d'Henri le Saux), et put à son tour après bien des péripéties, obtenir la permission en 1965 de partir pour l'Inde, y vivre sa vocation particulière de consacrée chrétienne. Elle souhaitait être ermite, seule parmi ses frères et soeurs hindous chercheurs de Dieu. Pas simple pour une femme, une carmélite vis à vis de sa hiérarchie, et pour une étrangère face à toutes les tracasseries administratives ! Mais elle tint bon, soutenue par son père spirituel. Enfoncée de plus en plus dans le silence intérieur et la contemplation, et s'intalle enfin en 1975 dans un lieu correspondant à sa quète, dans les environ de Rishikesh. C'est là qu'elle disparut soudainement entre le 19 et le 22 septembre 1976, sans que l'on sut jamais ce qui lui était arrivé.

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