24 décembre

(4 références)

 

Ste Eugénie (IIIème siècle)

icône contemporaine

Fille d'un gouverneur, elle se promène avec deux de ses valets lorsqu'elle entend une prédication et des chants qui la ravissent. Elle décide alors de rejoindre les chanteurs, qui sont des moines, et de mener leur vie. Pour cela, elle se fait couper les cheveux, revêt des habits d'homme et prend le nom d'Eugène. Elle acquiert une grande renommée au sein du monastère, notamment par son pouvoir de guérir les malades. Apprenant cela, une femme nommée Mélanthia, gravement malade, la fait venir chez elle. Eugènie la guérit, mais Mélanthia, persuadée d'avoir un homme en face d'elle, souhaite la récompenser en lui offrant ses charmes. Bien entendu Eugénie refuse, et la dame, humiliée, la fait traîner devant le tribunal en l'accusant d'avoir voulu la violer. Près d'être jetée aux lions, en présence du gouverneur Philippe qui est son père, Eugénie décide de révéler la vérité : elle déchire sa tunique, montrant à la foule un sein qui n'a rien de masculin. Son père la reconnaît, et l'affaire s'arrête là. Mais l'empereur Valérien a repris les persécutions contre les chrétiens. Eugénie est à nouveau arrêtée et condamnée à mort. Comme beaucoup d'autres saints, elle va subir sans dommages diverses épreuves telles que le bûcher ou l'immersion avec un gros bloc de pierre attaché à ses pieds. En désespoir de cause, on décide de lui trancher la tête.

Ste Adèle (+735)

icône d'élève

 

 

Fille de St Dagobert II et de la princesse Mathilde, elle fut mariée à Alébric et eut un fils. Devenue veuve, elle fut sollicitée par de nombreux prétendants, mais préfèra prendre le voile. Elle devient alors disciple de St Boniface et fonda le monastère Palatiole (aujourd’hui Pfalzel), non loin de Trèves (Allemagne), dont elle devint l’abbesse, réputée et respectée. Elle est aussi la grand-mère de St Grégoire d’Utrecht.

Ste Irmine (VIIIème siècle)

icône contemporaine

 

 

Fille du roi Dagobert II et sœur de Ste Adèle. Vers l’âge de quinze ans, elle fut promise en mariage au comte Hermann. Ce dernier étant décédé avant la célébration des noces, elle fonda à Trèves le monastère d’Oeren, dont elle devint l’abbesse. Elle cèda aussi à St Willibrord un domaine sur lequel il fonda ce qui deviendra l’abbaye d’Echternach.

St Charbel Makhlouf (1828-1898)

20,5 x 16 cm (2005)

Saint très populaire au Liban, sa vie fut très simple, toute donnée à Dieu. D'abord moine au monastère Saint-Maron d'Innaya, il reçut l'autorisation de se retirer dans un ermitage ou il termina sa vie. Sa vie est si perdue en Dieu qu'il fait des miracles sans s'en rendre compte : comme ce soir où par distraction il verse de l'eau dans sa lampe à huile, et s'en éclaire toute la nuit... Dès sa mort, son tombeau devint un lieu de pélerinage et de très nombreuses guérisons.

 

 

Très beau film sur la vie de St Charbel

jour précédent jour suivant