8 février

(4 références)

 

 

St prophète Zacharie (VIe siècle av J.C.)

fresque, Mont Athos

Il était contemporain du prophète Agée. Tous deux prophétisèrent du temps de Darius, en exhortant le peuple juif à reconstruire le Temple de Jérusalem. La première partie de son livre a été écrite vers 519-517 av J.C.

 

St Cuthman (VIIème siècle)

icône contemporaine

Originaire d'une famille chrétienne anglo-saxonne, dans le Sussex, il pourvut à la subsistance familiale après la mort de son père, parfois même en mendiant, ce qu'il faisait avec beaucoup d'humilité et de douceur. Puis il bâtit une petite cabane pour lui et sa mère fort âgée afin de suivre ce commandement: 'Tu honoreras ton père et ta mère longuement'. Il mourut pauvre berger. Les habitants du lieu le vénéraient comme un saint.
Ses reliques sont actuellement à Fécamp.

St Etienne de Muret (+1124)

Étienne de Muret, né en Auvergne, s’était rendu en Italie du Sud avec son père, alors qu’il n’avait qu’une douzaine d’années. Ce fut sans doute à cette occasion qu’il eut contact avec des groupes d’ermites aux environs de Bénévent, et qu’il resta fortement fasciné par leur genre de vie. Revenu à Ambazac vers 1076, Étienne se retira dans la solitude sur la colline de Muret, dans le Limousin, et, peu à peu, d’autres amoureux du silence se regroupèrent autour de lui. Quelques années après, le bois de Muret se remplit de petits refuges, qui, par la suite, se transformèrent en un monastère classique. Étienne y fut simplement un témoin fidèle et authentique de l’Évangile : à Muret, il accueillait chaque jour des pèlerins, des vagabonds, des visiteurs de toute espèce, manifestant à tous la même miséricorde et le même amour ; mais il recevait surtout les pauvres, reconnaissant en eux la visite du Christ, et les pécheurs, auxquels il manifestait la force de la miséricorde, infiniment plus grande que la force du péché. Étienne mourut sans laisser le moindre écrit. Mais ses disciples, à partir de ses enseignements oraux, rédigèrent une oeuvre spirituelle et une Règle. A sa mort, ses compagnons furent obligés de quitter Muret pour Grandmont, où ils donnèrent vie à l’Ordre grandmontain, en s’inspirant du témoignage d’Étienne, qui influença de manière significative la renaissance spirituelle du XIIème siècle.

Bse Jacqueline (1192-1239)

mort de St François d'Assise (peinture contemporaine)

La charmante et vertueuse femme que st François appelait "frère Jacqueline" avait épousé Gratien Frangipani, qui l'avait prématurément laissée veuve avec deux enfants. Elle recevait le Povorello dans son palais romain et confectionnait pour lui quand il était malade, une crème aux amandes qu'il trouvait délicieuse. A la veille de sa mort il lui fit écrire de venir à Assise avec un drap pour ensevelir son corps, et d'apporter aussi de sa fameuse crème. Mais il n'eut pas le temps d'envoyer la missive, que Dame Jacqueline arrivait avec ses deux fils, alertée dans la prière, apportant tout le nécessaire pour ses funérailles...

Elle finit sa vie à Assise, la consacrant à la prière et aux oeuvres de charité, et fut inhumée non loin de lui dans la grande basilique.

Ste Joséphine Bakhita (1869-1947)

icone contemporaine

Originaire du Soudan, elle est faite prisonnière par des négriers arabes à l'âge de neuf ans. Ceux-ci lui donneront le nom de "Bakhita", qui signifie « fortunée, heureuse ». Vendue et revendue plusieurs fois sur les marchés, elle connut les humiliations, les souffrances physiques et morales de l’esclavage. A Khartoum, capitale du Soudan, Bakhita fut finalement achetée par le consul italien Monsieur Legnani. Pour la première fois, depuis son enlèvement à l’âge de neuf ans, on la traitait d’une manière aimable sans brutalité. Celui-ci la donna par la suite en "cadeau" à une famille amie qui l'emmena en Italie. Elle fut plus tard confiée aux Sœurs Canossiennes de l’institut des Catéchumènes à Venise. C’est là que Bakhita reconnut ce Dieu que depuis son enfance « elle sentait dans son cœur sans savoir qui il était ». Elle reçut le baptême, la Confirmation et la communion le 9 janvier 1890, et bientôt, elle entrait dans la congrégation des Canossiennes à Vérone sous le nom de Joséphine. Dans les différents couvents où elle vécut, elle n’occupa que des emplois modestes : cuisinière, chargée de porterie, lingère, brodeuse, sacristine. Son humilité, sa simplicité et son sourire constant lui gagnèrent le cœur de tous les habitants de Schio. Ils l’appellent « notre Sainte Mère Brunette ». La vieillesse, la maladie arrivèrent, mais Bakhita continua à offrir un témoignage de foi, de bonté et d’espérance. A ceux qui la visitaient et lui demandaient comment elle se portait, en souriant elle répondait : « Comme le Maître veut ». Elle décéda en 1947 dans la maison de Schio. Son corps est resté intact et souple dans la mort, survenue après plus de cinquante ans de profession religieuse.

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