24 juillet

(5 références)

 

  Ste Christine (+ v 300)

icône contemporaine

Il existe deux saintes prénommées Christine, martyres, une à Rome et une à Tyr, fêtées toutes deux aujourd'hui. On ne sait pas grand chose d'elles, seulement ce que racontent les "actes", bien postérieurs à leur vie.

 

 

  Ste Sigolène (VIIème siècle)

Ste Sigolène vécut au VIIe siècle en région Languedoc. Mariée à l'adolescence, la jeune chrétienne est veuve à vingt deux ans. Elle consacre sa vie aux pauvres et à la prière. Elle fonde le monastère de Troclar (Tarn), dont elle fut la première abbesse.

 

 

  Sts Boris et Gleb (+1015)

icône russe

Vladimir, le prince de Kiev avait deux fils, Sviatopolk et Iaroslav lorsqu'il épousa la princesse byzantine Anne. Le baptême de leurs sujets et du prince fut un des fruits de ce mariage. La naissance de Gleb, puis de Boris quelques années plus tard, en fut le second fruit. Vladimir avait désigné ces deux jeunes princes comme ses héritiers, ce qui ne fut pas du goût des deux autres, en particulier Sviatopolk qui entra en guerre contre ses deux demi-frères. Boris et Gleb refusèrent de se défendre pour ne pas verser le sang. Ils furent assassinés à l'âge de vingt ans et de quinze ans. Leur autre demi-frère les vengea et, devenu prince de Kiev, promut leur culte. La piété russe s'attacha à la figure de ces deux jeunes princes et en fit les symboles de la souffrance innocente à l'image de l'immolation du Christ.

Ste Cunégonde (ou Kinga) (1234-1293)

icônel contemporaine

Elle était la fille du roi Béla IV de Hongrie et la nièce de Ste Élisabeth de Hongrie, petite nièce de Ste Edwige de Silésie, sœur de la bienheureuse Yolande, et de sainte Marguerite de Hongrie. Contre son gré, elle épousa Boleslas V dit le chaste, qui devint roi de Pologne. Kinga, qui aurait voulu se consacrer à Dieu dans le célibat, refusa de consommer son mariage, et son époux ne s'y opposa pas. Ensemble, ils firent vœu de chasteté entre les mains de l'évêque et vécurent une vie de charité, visitant les pauvres et les malades. En tant que reine, elle sut faire face aux besoins de son pays, agité par les guerres et les invasions Tartares. Elle s'employa à conserver l'unité du pays. Le peuple l'aimait, la surnommant consolatrice, mère nourricière. La légende raconte que c'est elle qui offrit au peuple polonais la mine de sel de Wieliczka, toujours en activité aujourd'hui. Kinga s'employa à favoriser la canonisation du martyr de Cracovie, St Stanislas, en favorisant les démarches de l'évêque de Cracovie, Prandota de Bialaczew. Quand Boleslas mourut, en 1279, elle vendit tout ce qu'elle possédait pour donner ses biens aux pauvres. Elle refusa de prendre la couronne de Pologne, à la suite de son époux, comme on l'y invitait, et préféra rejoindre le monastère des Clarisses de Stary Sacz qu'elle avait fondé, où elle termina ses jours, refusant qu'il soit fait allusion à son ancien statut de duchesse.

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