8 juin

(6 références)

 

Pentecôte

35 x 25 cm (2023)

 

"Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu’on eût dites de feu; elles se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer." (Ac 2, 1-4)

 

"Béni sois-tu, ô Christ notre Dieu, toi qui fis descendre le Saint Esprit sur tes Apôtres, transformant par ta sagesse de simples pêcheurs en pêcheurs d’hommes, dont les filets prendront le monde entier. Seigneur, ami des hommes, gloire à toi." (Tropaire, t8)

 

" Lorsque tu descendis en confondant les nations , ô Très Haut, Tu séparas les langues. Lorsque tu distrias les langues de feu, Tu appelas tous et tout à l'union. D'une voix unanime chantons l'Esprit Très Saint ! " (grande Antienne)

 

" Dieu d'amour et de paix, envoie sur nous le souffle de ton Fils et renouvelle ton Eglise : qu'elle ne cesse de proclamer au milieu des nations les merveilles que tu fais pour les hommes par Jésus Christ. Par lui, dans la puissance de l'Esprit, gloire à toi pour les siècles des siècles. " (prère de la fête)

St Théodore Stratilate (IVème siècle)

icône contemporaine

Martyr à Héraclée, capitale de la province du Pont. Général dans l'armée impériale, il était chrétien et n'hésitait pas à le faire paraître. Il fut condamné à la peine du feu pour avoir mis le feu au temple de la déesse Amasée.

 

  St Médard (+560)

icône contemporaine

Disciple de St Remi, il devint évêque de Vermand, près de Saint-Quentin. Son siège épiscopal ayant été détruit par les invasions barbares, il le transféra à Noyon. En 531, il accueille la reine Ste Radegonde qu'il consacre à Dieu. Il évangélisa les Flandres. Tous les traits qu'on rapporte à son sujet sont des actes de bonté. Il donnait de larges aumônes à tous les indigents, y compris les paresseux. Il ne se décida jamais à punir les chapardeurs qui venaient voler le miel de ses ruches, les oeufs de ses poules et les fruits de son verger. En France, plus de trente trois localités se rangent sous sa protection.

 

  Ste Eustadiole (VIIème siècle)

Ste Eustadiole naquit à Bourges d'une famille sénatoriale très riche. Elle se maria et eut un fils nommé Tetradius, mais elle n'avait guère plus de vingt ans quand elle perdit son mari. Elle prit la résolution de sanctifier son veuvage et construisit à la place de maisons qu'elle possédait deux églises à l'intérieur des murs de la cité, l'une dédicacée à la Mère de Dieu et l'autre à la Ste martyre Eugénie. Elle fonda ensuite un monastère où des jeunes filles vinrent se ranger sous sa conduite. Ste Eustadiole les fit s'occuper à la préparation des ornements sacrés et du linge d'Autel pendant qu'elle fit fabriquer des calices, des croix, des chandeliers et d'autres pièces d'orfèvrerie avec ses propres bijoux et perles. La charité et la douceur avec lesquelles elle calmait les querelles l'avaient rendue très populaire. Alors qu'une grande sécheresse désolait le pays, Ste Eustadiole pria avec ses moniales lors d'une visite à l'église Saint-Paul pour qu'advienne la pluie. Leurs prières furent rapidement exaucées et elles rentrèrent trempées dans leur monastère. Ste Eustadiole s’endormit âgée de plus de quatre-vingt-dix ans à la fin du septième siècle. Ses funérailles célébrées par l'Evêque Roitius attirèrent une très grande foule.

  Bx Nicola de Gesturi (1882-1958)

Giovanni Angelo Salvatore Medda, naquit à Gesturi (province de Cagliari, Italie) dans une famille pauvre et très religieuse. Dès son plus jeune âge, alors qu'il était resté orphelin, il manifesta sa vocation religieuse, mais sa pauvreté l'empêcha de suivre immédiatement son appel. Après une maladie, en 1911, il entra comme tertiaire oblat dans le couvent capucin Saint-Antoine à Cagliari. Le 30 octobre 1913, il prit l'habit sous le nom de Frère Nicola. Le 16 février 1919, il prononça ses vœux définitifs. Il passa ses premières années de vie religieuse dans divers couvents, puis il fut transféré à Cagliari où il resta trente-quatre ans, remplissant la fonction d'aumônier. De très nombreuses personnes allaient le trouver, se confiaient à lui, lui demandaient des conseils et des prières. C'est ainsi que naquit l'habitude de l'appeler auprès des malades, chez eux comme à l'hôpital. Des guérisons extraordinaires suivirent, qui montraient la main de Dieu à travers cet humble frère. Sa réputation de sainteté et son pouvoir thaumaturgique se répandirent rapidement. Son comportement reflétait la présence de Dieu et une union constante avec le Seigneur et sa vie constitua pour tous un appel à la conversion, à l'amour et au service du Seigneur et de ses frères.

  Emilien Tardif (1928-1999)

Émilien Tardif est né à Saint-Zacharie, en Beauce au Québec. Très tôt il fit un rêve dans lequel il enseignait une foule immense et guérissait des hommes au nom de Jésus. Ordonné prêtre en 1955 dans la communauté des Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, il part l’année suivante en République dominicaine où il occupe des postes de responsabilité. En 1973, il est guéri miraculesement d'une tuberculose aigue. Il raconte « Entre les premiers examens et la mise au point du traitement, des amis appartenant à une communauté du Renouveau charismatique sont venus me voir. Ces amis, venus à mon chevet, m'ont demandé si je croyais sincèrement que Jésus pouvait, aujourd'hui encore, guérir les malades comme il l'avait fait jadis en Palestine. Mais, lorsqu'ils m’imposèrent les mains et me dirent qu'ils allaient immédiatement prier Jésus de me guérir avec l'aide du Saint-Esprit, je fus complètement affolé, l'Esprit Saint avait heureusement eu le temps d'entrer dans la chambre… car au bout de trois jours j'étais guéri et les médecins n'y comprenaient plus rien. » À partir de ce moment le père Émilien Tardif commence à s’engager dans le renouveau charismatique, après avoir demandé l’autorisation à ses supérieurs. Il parcourera le monde donnant des retraites et animant des rassemblements de prières où les guérisons ne se comptent plus. le père Tardif affirmait : «Malades, disait-il, vous avez raison de demander au Seigneur d'être guéris, il ne faut pas avoir peur de l'amour de Jésus, de l'abondance de son amour », mais aussi «C'est vrai, tous les malades ne sont pas guéris. Pourquoi Jésus, en son temps, n'a-t-il pas guéri tous les malades qu'il a rencontrés sur son chemin ? C'est là un mystère de son amour. Si Jésus ne guérit pas, c'est qu'il a sans doute un autre plan pour nous, plus merveilleux encore : unir notre souffrance physique à sa souffrance rédemptrice. Et dans ce cas, d'autres frères bénéficient des fruits de notre maladie, vécue dans la sérénité et dans la joie. »

  Matta el Maskine (1919-2006)

Grand spirituel, le Père Matta el Maskine est à l’origine du renouveau de la vie monastique dans l’Eglise copte. Quittant tous ses biens en 1948, il choisit le monastère le plus pauvre et le plus isolé de l’Eglise copte, le Deir Anba Samuel. Durant sa longue vie monastique, il a été successivement Père spirituel dans plusieurs communautés, et finalement durant les trente sept dernières années de sa vie, au monastère de Saint- Macaire le Grand qu’il a entièrement rénové et rebâti. A son arrivée en 1969, celui-ci ne comptait plus que six vieux moines. Actuellement la communauté comprend près de 120 moines, dont la plupart ont été attirés à la vie monastique par la lecture de ses livres. Auteur d’une œuvre considérable, le Père Matta a ravivé dans l’Eglise copte l’intérêt pour les Pères de l’Eglise. Il a su allier un sens profond de la tradition à une expérience spirituelle authentique très personnelle, comme aussi à une grande ouverture sur le monde contemporain. Son enseignement se base essentiellement sur l’expérience spirituelle. «Nous avons beau parler de la prière, écrit-il en 1997 en épilogue à la traduction française de "La vie de prière", nous restons toujours en deçà de ce que fournit l'expérience. La prière nécessite l'expérience. La prière est essentiellement l'expérimentation de la présence divine. En dehors de cette expérience de Dieu, il n'y a pas de prière». Et le conseil qu’il répète souvent à ses disciples est d’entretenir une relation vivante avec le Christ, une relation quotidienne, au fil des heures et des minutes, une relation soutenue par l’Esprit Saint qui met en nous le cri du Christ vers son Père “Abba, Père!”

jour précédent jour suivant