8 mars

(4 références)

 

  Dimanche de l'Orthodoxie

Fresque, Mont Athos

Le premier dimanche du Grand Carême commémore la restauration officielle du culte des icônes après la crise iconoclaste, qui eut lieu un dimanche de mars 843.

 

" Nous vénérons ton icône immaculée, ô Toi qui es Bonté, en demandant le pardon de nos fautes, Christ notre Dieu. C'est volontairement que dans ta Chair, Tu as daigné monter sur la Croix afin de délivrer de la servitude de l'ennemi ceux que Tu as créés. Aussi nous Te crions avec action de grâces : Tu as tout rempli de joie, ô notre Sauveur, en venant sauver le monde. " (tropaire)

 St Senan (488-544)

icône contemporaine

Fils d’une famille de cultivateurs irlandais chrétiens. Il reçoit son éducation de St Naul, puis devient moine à Kilmanagh. Il effectue ensuite un pèlerinage à Rome et à Tour (qui à l’époque est un grand centre du monachisme). Fondateur de plusieurs églises et monastères. Vers la fin de sa vie, il se retire sur les bords de la rivière Shannon (qu’on suppose avoir été nommée ainsi en son honneur).

 


  St Félix de Dunwich (+646)

icône contemporaine

Un saint prêtre de Bourgogne qui convertit Sigebert, un roi des Angles, avait été obligé de s'exiler un temps pour échapper à des usurpateurs familiaux. Quand il retourna en Angleterre, il emmena avec lui St Félix et en fit un évêque dans le Suffolk. St Félix fut un bon évêque.

 

 


 St Théophylacte de Nicomédie (+840)

D’origine modeste, il vint à Constantinople et entra au service du saint patriarche Taraise qui, devant tant de vertus monastiques, le choisit comme évêque de Nicomédie. Il y fit édifier une véritable cité de la charité, avec des maisons particulières pour accueillir et soigner les malades, leur offrant des bains chauds, organisant un hôpital avec médecins et infirmiers, et construisant une église dédiée aux saints médecins Côme et Damien. Pour les indigents de la cité, il avait institué une aumône mensuelle, après un recensement pour qu’aucun ne soit oublié. Il connut l’époque iconoclaste et fut arrêté, exilé et enfermé dans une forteresse, veillant de loin au soin de son Église, comme nous le savons par sa correspondance. Il mourut en exil à Strobile, en Carie, après y être resté pendant près de trente années.

 St Jean de Dieu (1495-1550)

portrait

A huit ans, pour des raisons que l'on ignore, le petit portugais Joao Ciudad fait une fugue et se retrouve, vagabond, sur les routes. Pendant trente trois ans, il va mener une vie d'errance : enfant-volé puis abandonné par un prêtre-escroc, il parcourt l'Espagne. Tour à tour berger, soldat, valet, mendiant, journalier, infirmier, libraire... Le vagabond, un moment occupé à guerroyer contre les Turcs en Hongrie, se retrouve à Gibraltar. Et c'est là qu'un sermon de St Jean d'Avila le convertit. Il en est si exalté qu'on l'enferme avec les fous. Puis son dévouement éclôt en oeuvres caritatives. Tout ce qu'il a découvert et souffert, va le faire devenir bon et miséricordieux pour les misérables. Il collecte pour eux, ouvre un hôpital, crée un Ordre de religieux, l'Ordre de la Charité. L'hôpital qu'il a fondé à Grenade donnera naissance aux Frères Hospitaliers de St Jean de Dieu. Au moment de mourir, il dira :" Il reste en moi trois sujets d'affliction : mon ingratitude envers Dieu, le dénuement où je laisse les pauvres, les dettes que j'ai contractées pour les soutenir."

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