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Carlo Gnocchi, troisième
enfant de Enrico Gnocchi, marbrier, et Clementina Pasta, couturière,
naît à San Colombano al Lambro, commune de la province
de Milan, le 25 octobre 1902. Sa jeunesse est rythmée
par les décès des membres de sa famille : son père
dabord, en 1907 quand il navait que cinq ans, et
ensuite ses frères Mario et Andrea (tuberculose). Ordonné
prêtre en 1925, il devient directeur spirituel de l'Institut
Gonzague des frères des Écoles chrétiennes
à Milan. Dans les années 1930, il est nommé
deuxième aumônier de la légion de Milan.
En 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, il est
envoyé sur le front gréco-albanais. En 1942, le
même poste lui est réservé sur le front russe.
À ce moment-là, Carlo aide des prisonniers et des
Juifs à s'évader. Lui-même a déjà
été emprisonné plus d'une fois. En janvier
1943, rescapé « miraculé », de la défaite
italienne, il écouta les dernières prières
des mourants et s'occupa des blessés. À la fin
de la guerre, de retour à Milan alors en reconstruction,
il aide les orphelins et les victimes des années précédentes
qui furent si terribles pour le monde. Il raconte : " Après
la guerre, je rêvais de me dévouer complètement
au travail de charité, n'importe lequel ou plutôt
à celui auquel Dieu m'appellerait. J'espérais et
je priais le Seigneur pour une seule chose : dédier ma
vie au service des pauvres. C'était ma "carrière",
je n'étais sûr d'être digne d'une telle grâce
car une telle vie est vraiment un privilège. "
Il recueillit orphelins et les jeunes estropiés et il
leur procura une formation. En 1948, naît la fondation
« Pro mutilata enfance » remplacée ensuite
par « Pro Juventute ». Ainsi il s'attacha à
rebâtir l'homme en recueillant orphelins et estropiés
pour les soutenir et les former. Totalement consacrés
à ses enfants et jeunes, il donna en mourant ses cornées
à deux enfants aveugles... Après sa mort, de nombreuses
grâces et miracles furent attribués à son
l'intercession. |
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