25 octobre

(6 références)

 

Ste Tabitha (Ier siècle)

icône contemporaine

C'est la femme généreuse résuscitée par l'Apôtre Pierre à Jopée, à la suite de la prières des veuves qu'elle aidait (Actes 9, 39-40).

 

 


Sts Chrysanthe et Daria (+283)

 icône contemporaine

Chrysanthe, fils d’un certain Polémius, d’origine alexandrine, était venu à Rome pour étudier la philosophie à l’époque de l’empereur Numérien (283-284), où il a eu l’occasion de rencontrer le prêtre Carpophorus qui le baptisa. Son père Polemio essaya par tous les moyens de le faire revenir au culte des dieux, il utilisa aussi quelques femmes et surtout la belle vestale Daria. Mais Chrysanthe réussit à convertir Daria et, d’un commun accord, simulant le mariage, ils furent laissés libres de prêcher, convertissant ainsi de nombreux autres Romains au christianisme. La chose ne passa pas inaperçue, et ils furent finalement dénoncés au préfet Celerino, qui les confia au tribun Claude, lequel se convertit avec sa femme Ilaria, ses deux fils Jason et Maurus, quelques parents et amis et les soixante-dix soldats de la garnison, qui étaient venus les arrêter. Découverts, ils furent tous condamnés à mort par l’empereur Numérien lui-même. Ils furent conduits à la Via Salaria, jetés dans une fosse et enterrés vivants.

  Sts Crépin et Crépinien (IIIème siècle)

Chrétiens issus de la noblesse romaine, ils décident de s’engager comme missionnaires pour évangéliser les Gaules et s’installent à Soissons. Là, ils choisissent d’exercer le métier de cordonniers (savetiers), qui leur permet de gagner leur vie tout en prêchant la Bonne Nouvelle aux clients qui se présentent à leur atelier. Comme ils effectuent un travail de qualité et que leur compagnie est agréable, ils acquièrent bientôt une grande renommée, ce qui leur assure une clientèle de plus en plus nombreuse et leur permet, durant les quarante ans de leur apostolat, de convertir un nombre important de personnes. Cependant, ils sont bientôt victimes de Maximien Hercule, le César de Dioclétien dans les Gaules, et dont la haine des Chrétiens ne connaît pas de limites. Arrêtés, ils sont remis au préfet des Gaules Rictiovare, qui leur fait subir de nombreux supplices avant d’être exécutés par décapitation (286) St Crépin et St Crépinien sont les patrons des artisans qui travaillent le cuir (tanneurs, cordonniers, selliers, gantiers, etc.).

 St Goueznou (VIIème siècle)

La vie de St Goueznou, écrite en 1019, raconte qu’un saint homme, nommé Tudogilus, débarqua dans la péninsule venant de Grande-Bretagne avec ses fils Goueznou et Majan, et sa fille Tudona. Le père se fit ermite dans la paroisse de Ploudiner (aujourd’hui Lannilis), Majan dans celle de Plouguin, à Locmajan, tandis que Tudona se retira dans une paroisse appelée Plebs Belnoci, sans doute à Saint-Tudon en Guipavas. Quant à Goueznou, il établit un monastère en un lieu appelé Landa, latinisation du vieux-breton lann « ermitage ». L’emplacement, situé à trois stades au sud d’Antel (aujourd’hui Lantel, village de Gouesnou), lui fut donné par le comte Comore, qui y possédait une demeure. Outre ce monastère, le saint bâtit un oratoire au Pénity (du breton penet-ti « maison de pénitence »). D’après une version plus tardive de sa vie, le comte Comore octroya aussi au saint autant de terre qu’il pourrait enclore de fossés en un jour. Il se mit en marche, traînant une fourche, et des fossés s’élevèrent sur ses pas, délimitant un espace formant son minihi ou domaine monastique. Lieu d’asile et de refuge, ce minihi primitif, que circonscrivait encore au siècle dernier les « fossés de Saint Gouesnou », s’agrandit par la suite, débordant sur Guipavas et Lambézellec. Au jour de l’Ascension, la reconnaissance de ce territoire donne lieu à une troménie longue de quelques dix-huit kilomètres.

 Ste Engracia (VIIIème siècle)

Elle est fêtée avec ses frères St Frutos et St Valentin. Les deux frères et la soeur vivaient chacun en ermite sur un rocher abrupt non loin de Sepulvada en Vieille Castille. Frutos meurt en 715 peu après l'invasion arabe. Valentin et Engracia sont martyrisés par les envahisseurs. Le sanctuaire qui s'édifie sur le lieu de leur martyre devint très vite un lieu de pèlerinage très fréquenté.


Ste Clotilde de Californie (1912-1993)

icône contemporaine

Helen Quast Linsday est née à Seattle dans l’état de Washington aux États-Unis d’Amérique. Nous ne savons rien de son enfance mais jeune fille elle entra au  couvent dans une congrégation de religieuses franciscaines qu’elle dut quitter pour s’occuper de sa mère malade ce qu’elle assuma jusqu’au décès de cette dernière. Étant devenue membre de l'Église Orthodoxe Celtique, Helen émit le désir de retrouver la vie monastique et devenir moniale dans l’esprit de St François. Elle fut revêtue de l’habit monastique comme novice en 1979 sous le nom de sœur Clotilde. Elle fit sa profession monastique devant Mgr Elijah le 4 octobre 1981 qu’elle renouvela en 1982 devant Mgr Mael, qui devint son père spirituel. Elle lui écrivait régulièrement en posant des questions pertinentes sur sa vie spirituelle quotidienne. Sa santé ne lui permettant plus de vivre seule, elle dut entrer dans une petite pension pour personnes âgées à Sacramento en Californie. Cependant, elle émit comme condition qu’elle soit autorisée à conserver son habit monastique en tout temps, ce qui lui fut accordé. En 1990, Mgr Mael fut envoyé comme délégué par Mgr Seraphim, patriarche de l’époque afin de procéder à l’intronisation de Mgr Nathan comme nouvel évêque local et éparque d’Amérique. Là, il retrouva sœur Clotilde. Il émanait d’elle la plus pure simplicité des enfants de Dieu dans une foi sans ombre. Lorsqu’elle recevait un cadeau, elle le couvrait de baisers avant de l’ouvrir  pour remercier celui ou celle qui lui faisait ce présent. Elle s’est éteinte doucement dans la paix de Dieu le 25 octobre 1993 à l’âge de 83 ans. Elle a été canonisée le 10 août 2008 en la cathédrale Notre-Dame-du-Signe à Saint-Dolay.

 

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