15 septembre

(5 références)

 

  N.D. des Douleurs

M.D. d'Akhtyr, icône contemporaine

Au pied de la Croix de son fils agonisant, la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie connut le glaive de douleurs que lui avait annoncé le vieillard Siméon dans le Temple au jour de la Présentation de Jésus.

 St Valérien (IIème siècle)

fresque du Mont Athos

Martyr à Tournus en Bourgogne. Il avait été arrêté lors de la persécution qui décima l'Eglise de Lyon au temps de l'évêque St Pothin. Il réussit à s'enfuir et s'installa à Tournus où se trouvaient de grands entrepôts marchands. Il s'y bâtit une simple cabane et rencontrait tous ces gens venant de contrées lointaines pour le négoce. Il leur parlait de Jésus-Christ. Découvert, il est à nouveau arrêté et amené devant le juge qui avait condamné les martyrs de Lyon et qui était alors à Tournus. Torturé par des ongles de fer, St Valérien fut ensuite décapité.

 

 Bx Roland de Médicis (+1386)

Ermite à Borgo san Domnino en Emilie (Italie), il se nommait Roland de Médicis. Il fut découvert moribond dans la forêt de Borgo, par des chasseurs, là où il s'était réfugié du monde vingt-six ans auparavant. Il n'était plus qu'un vieillard cadavérique, qui avait remplacé son habit tombé en lambeaux par une peau de chèvre. En été, il se nourrissait de fruits, en hiver, il mendiait pour ne pas mourir de faim. Jamais on ne l'avait entendu parler. A plusieurs reprises, on l'avait vu rester cinq, six heures durant, les bras étendus, immobile sur un pied, fixant le ciel. Il fut transporté à l'église voisine, déclara à un confesseur le pourquoi de son silence, de la bizarrerie de sa conduite et de sa volonté de solitude. Il mourut ainsi dans la paix de Dieu.

 St Syméon de Thessalonique (+1430)

icône contemporaine

Il vécut cette période difficile où la Macédoine se préparait à sortir de l'occupation latine qui durait depuis deux cents dix ans pour tomber sous le joug, plus lourd encore, des Turcs pendant cinq siècles. Tous les habitants qu'ils soient orthodoxes, latins ou juifs, le considéraient comme un père. Il s'illustra aussi par son activité liturgique, composant de nombreux hymnes et rédigeant un vaste commentaire spirituel de tous les symboles des rites de la vie ecclésiastique. Son culte ne s'interrompit jamais et a été reconnu officiellement en 1981.

 

 Ste Catherine de Gênes (1477-1510)

portrait

Fille d'une noble famille de Gênes, Catherine Fieschi aspire dès son enfance à se consacrer à Dieu. Mais sa noble famille ne l'entend pas de cette oreille, car, à cette époque, le mariage d'une fille est chose importante pour les stratégies familiales. A seize ans, la jeune fille qui voulait entrer au couvent doit épouser un homme violent et mécréant, mais dont l'alliance est souhaitable pour la famille Fieschi. Désemparée, elle se livre aux frivolités de la vie mondaine. Mais elle n'y gagne que tristesse et amertume. Subitement à vingt six ans, elle change de vie. Une vision du Christ crucifié lui fait mesurer l'inanité de sa conduite. Dès lors le feu de l'amour de Dieu la brûle continuellement. Elle vit tout d'abord une vie de pénitence et de dures austérités afin d'expier ses fautes passées, puis dépassant le souvenir de ses fautes, elle vit dans l'union à Dieu, au milieu d'extases et de phénomènes mystiques. D'un même mouvement, elle convertit son mari, qui mourra tertiaire franciscain, lui le mécréant et le violent. Elle visite les malades, soigne les lépreux et les pestiférés. On lui attribue des écrits qui témoignent de ses expériences mystiques. Mais il faut rendre à la vérité qu'elle n'en est pas l'auteur.

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