16 septembre

(8 références)

 

 Ste Sarah

icône contemporaine

Epouse d'Abraham, elle le suit lors de l'appel de Dieu à quitter son pays. Elle est malheureusement stérile, malgré la promesse divine faite à Abraham d’être le père de nombreuses nations. Après lui avoir donné sa servante qui conçoit de lui un fils (Ismaël), Abraham voit passer trois étrangers. Il court auprès d’eux et les invite sous sa tente. Les trois messagers viennent en fait informer Abraham de l’imminence de la destruction de Sodome et Gomorrhe. Le troisième messager annonce l’enfant à venir. Sarah, nonagénaire et qui ne partage plus la couche de son époux centenaire, rit d’entendre une telle nouvelle. L’enfant naîtra un an plus tard et s’appellera donc Isaac (« il/elle a ri »). Sarah décède à Hébron à l’âge de 127 ans. Abraham achète alors un terrain dans la région de Hébron avec une grotte dans laquelle il enterre Sarah.

 St Cyprien (200-258)

icône contemporaine

St Cyprien s'était fait chrétien à quarante-six ans. Jusque là, il avait été rhéteur et avocat et ses moeurs étaient ceux d'un païen célibataire. Après sa conversion, il trouva son bonheur en donnant ses biens aux pauvres. Tant et si bien que les chrétiens de Carthage le choisirent deux ans après comme évêque. Progressivement, il devint, par son influence, chef de l'Eglise d'Afrique. A la demande de ses fidèles, il se cacha durant la persécution de Dèce et fut épargné. Lorsqu'éclata ensuite la persécution de Valérien, il fut envoyé en exil par un proconsul qui lui était favorable. Mais le successeur l'étant moins, le fit chercher, le ramena à Carthage où il fut décapité. Vis-à-vis des chrétiens qui avaient apostasié pour éviter la mort, St Cyprien était plein de miséricorde, professant que la miséricorde divine est plus grande que le plus grand des péchés.

Ste Euphémie (+305)

icône contemporaine

Vierge et martyre à Chalcédoine. Arrêtée, elle connut d'abord diverses tortures avant d'être livrée aux bêtes qui la déchirèrent.

St Ambroise parle ainsi d'Euphémie: «Cette illustre vierge, cette glorieuse Euphémie, conserva la gloire de la virginité et mérita de recevoir la couronne du martyre. Priscus son adversaire est vaincu. Cette vierge sort intacte d'une fournaise ardente, les pierres les plus dures reviennent à l'état de cendre; les bêtes féroces s'adoucissent et se baissent devant elle. Sa prière lui fait surmonter toute espèce de supplice. Percée en dernier lieu par la pointe du glaive, elle quitte sa chair qui était sa prison pour se joindre avec liesse aux choeurs célestes. Que cette vierge sacrée, Seigneur, protège votre Église; qu'elle prie pour nous qui sommes pécheurs : puisse cette Vierge pure nourrie dans votre maison vous présenter nos voeux.»"

 St Ninian (Vème siècle)

icône contemporaine

Fils d'un prince breton, il se rendit à Rome faire ses études et c'est là qu'il fut ordonné évêque par le pape St Boniface Ier. Celui-ci l'envoya en Grande-Bretagne où il convertit de nombreux païens dans le Galloway. Il vint en pèlerinage au tombeau de St Martin.

 


 Ste Eugénie d'Alsace (+735)

vitrail contemporain

Eugénie marche avec courage sur les traces de sa tante, Ste Odile, maintient la régularité et la discipline, et donne comme Odile l'exemple de toutes les vertus à sa sainte communauté. L'esprit de la pieuse fondatrice règne dans ces deux maisons et c'est un spectacle bien édifiant pour la Basse-Alsace que de voir de jeunes vierges issues des premières familles du pays renoncer aux douceurs d'une vie commode et agréable pour aller se consacrer aux pratiques de la pénitence. Eugénie gouverne son monastère pendant quinze ans et est aussi comptée au nombre des saintes. On dépose son corps dans la chapelle Saint-Jean Baptiste, près du tombeau de Ste Odile. Ses reliques seront conservées dans cet endroit jusqu' à la guerre des Suédois. Ces fanatiques ouvriront alors son tombeau disperseront ses ossements et dont on ne conservera que quelques parties dans les églises d'Obernai et de Willgottheim.

  Ste Ludmilla (860-921)

icône contemporaine

Ludmilla et Borivoj se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Elle, princesse slave, était aimable, douce et instruite. Lui, duc de Bohême, reçut le baptême des mains de St Méthode en 874. Elle se convertit à son tour et ils firent alors bâtir la première église chrétienne à Levy Hradec. À la mort de Borivoj, deux de ses fils se partagèrent le pouvoir. Le deuxième fils, Vratislav, épousa Drahomira, une princesse de la famille des Stodorané, dont il eut sept enfants. Ludmilla fut chargée de l'éducation de l'un d'eux, qui, élevé chrétiennement, est devenu St Venceslas. Hélas ! en 916, Drahomira s'empara du pouvoir en s'appuyant sur une faction antichrétienne. Après s'être dépouillée pour les pauvres, Ludmilla se retira aux alentours de Prague. Mais, craignant encore son influence, sa belle-fille la fit étrangler.

 Ste Edith de Wilton (961-984)

icône contemporaine

Ste Édith de Wilton Fille du roi Edgar Le Pacifique et de Ste Wulfride, une femme qu’il avait enlevée après le décès de son épouse. Sa mère étant entrée à l’abbaye de Wilton, Édith l’accompagne et elle y passe le reste de sa vie, d’abord comme moniale, à partir de l’âge de quinze ans, puis comme abbesse, succédant à sa mère. Selon la tradition, Ste Édith de Wilton possédait le pouvoir de communiquer avec les animaux sauvages.

 


 St Jean Macias (+1645)

 

Il était né dans l'Estramadure espagnole à Ribera del Freno, de parents nobles mais ruinés. Orphelin et berger, il trouve déjà le moyen de consacrer son temps une bonne partie de son maigre salaire à soulager les malades et les pauvres. En 1619, à trente quatre ans, il part pour l'Amérique, au Pérou et travaille à Lima chez un boucher. Emule de St Martin de Porrès, il entre comme frère convers chez les dominicains de cette ville trois ans plus tard. Jusqu'à la fin de sa vie, il fut le portier de son couvent, et ce, pendant vingt deux ans. Il accueilla ainsi avec une immense charité, les pauvres et les malades, se privant souvent de nourriture pour les nourrir et les assister tout en menant une vie profonde de prière et de pénitence.


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