24 août

(6 références)

 

St Barthelemy (1er siècle)

icône contemporaine

Il ne méritait pas que son nom et sa fête soient surtout attachés dans la mémoire des français au massacre des protestants par les souverains catholiques pour des raisons plus politiques que religieuses. Originaire de Cana en Galilée, il est aussi le Nathanaël, ami de St Philippe, qui vint l'évangéliser. Il est, selon la parole du Seigneur : "un vrai fils d'Israël". Que s'était-il passé sous le figuier ? cela restera un secret entre le Christ et lui. La tradition veut qu'il ait évangélisé l'Inde.

Sts Rigomer et Ténestine (VIème siècle)

Rigomer, né au VIème siècle, avait été formé à la lecture des livres saints. Il prêchait la parole de Dieu . Il oignait les malades avec de l'huile sainte et demandait à Dieu leur guérison.
Ténestine, la fille d'une malade ainsi guérie, touchée par ce miracle, se mit sous la conduite spirituelle de Rigomer. La malice ne tarda pas à calomnier leurs relations et l'on se plaignit au Roi. Ils furent conduits au palais, un cierge à la main, afin de rendre compte des fautes qui leur étaient reprochées. "Si vous êtes purs, que ces cierges s'allument d'eux-mêmes, sur un signe de votre main." dit le roi. Confiants en la puissance de Dieu, Rigomer et Ténestine s'agenouillèrent et se mirent en prières.
Une fumée s'éleva des cierges et ils s'allumèrent. Pour perpétuer le souvenir de ce miracle Childebert ordonne qu'une église soit bâtie : ce fut l'origine de l'église de Vauhallan.

St Ouen (VIIème siècle)

enluminure, XIème siècle

Evêque de Rouen, ancien référendaire du roi Dagobert. Après avoir occupé ce poste important, il se dévoua à la cause monastique en aidant St Wandrille à fonder l'abbaye de Fontenelle et St Philibert, celle de Jumièges.

 

 


  St Cosmas l'Etolien (1714-1779)

icône contemporaine

Il est le père de la Grèce moderne, car il sonna le réveil religieux de sa patrie, préludant ainsi à l'indépendance. Il avait quitté le Mont-Athos pour parcourir la Grèce. Pendant vingt ans, il prêcha en plein air, fonda des écoles. On écrivait ses sermons et on les lisait dans les églises après l'évangile. Sous le prétexte d'un entretien amical, le gouverneur de Bérat en Albanie, l'envoya chercher par sept soldats qui l'étranglèrent, attaché à un arbre. Il avait dit quelques jours auparavant :"J'aurai la joie d'être mis à mort pour l'amour du Christ."

 

Jean Bastaire (1927-2013)

Jean Bastaire est né en 1927 à Chamalières, dans le Puy-de-Dôme. Il fait ses débuts à Paris en 1946 comme journaliste cinématographique et se lie d'amitié avec Alain Cuny et Robert Bresson. La maladie le contraint à quitter son activité pendant près de deux ans qu'il passe en sanatorium. Marqué par l'hindouisme, son évolution intérieure durant ces longs mois va le mener au christianisme. Il est guidé par l'abbé Lucien Ducretet, mais aussi par les œuvres de Charles Péguy, Mounier et Henri de Lubac. Il se marie avec Hélène en 1950, qui aura été la médiatrice de cette conversion, et qui mourra en 1992. De 1952 à 1981 il collabore à la revue Esprit et consacre des travaux critiques à la poésie chrétienne de l'âge baroque et surtout l'œuvre de Charles Péguy. En 1977 paraît son premier texte littéraire, "Court traité d’innocence". Dans les années 1960, encore sous l'influence de sa femme Hélène, médecin homéopathe, il se "convertit" à l'écologie. Depuis, il milita activement pour une écologie chrétienne qui passerait par un renouveau du franciscanisme. Pour lui « la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité sont inséparables de la prise de conscience que nous sommes tous des créatures de la Création ». Et de préciser : « Il nous faut donc unir, en tant qu' écologiste chrétien, dans tous nos gestes et nos actions, le Ciel et la Terre ». Jean Bastaire meurt le 24 août 2013 à l’âge de quatre vingt six ans, à Meylan, près de Grenoble.

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