5 mars

(4 références)

 

   Mercredi des Cendres (Début du Carême)

 21,8 x 16,3 cm (2022)

"Frères, nous sommes les ambassadeurs du Christ et par nous, c'est Dieu lui-même qui, en fait, vous adresse un appel. Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu." (2Cor 5, 20)

St Conon le jardinier (+ 251)

icône contemporaine

Originaire de Nazareth, il s'installa à Magydos en Pamphylie. C'est là qu'il fut arrrêté alors qu'il cultivait son jardin. On lui demanda d'abandonner sa foi. Il refusa se disant disciple du Christ crucifié. Le gouverneur lui fit enfoncer des clous dans les articulations et dans la plante des pieds et l'obligea à courir devant son char, nu comme un crucifié, pourchassé à coups de fouets jusqu'à ce qu'il tombe à terre d'épuisement. Alors, faisant le signe de la croix sur lui, il rendit son âme à Dieu.

 

St Marc l'ascète (+ 430)

icône contemporaine

Disciple de St Jean Chrysostome, higoumène près d'Ancyre (Ankara) en Asie Mineure, il rédigea des écrits spirituels et théologiques qui faisaient dire aux âmes qui aspiraient à une vie mystique : " Vends tout pour acheter Marc." Sa spiritualité était toute baptismale.

 

 St Gérasime (+ v. 475)

icône russe contemporaine

Il fut tout d'abord moine en Asie Mineure puis s'en alla sur les rives du Jourdain, dans le désert de Jéricho. Là il fonda un monastère qui alliait la vie en communauté pour les débutants et une laure pour les plus avancés. Ces derniers vivaient toute la semaine dans leurs cellules, se nourrissant de pain et de dattes, tressant des palmes pour vivre. Le dimanche, ils rejoignaient la communauté pour l'office et le repas. On raconte qu'un jour Gérasime rencontra un lion du désert, affligé d'un roseau dans la patte. Le bon moine retira le roseau et pansa la plaie. Durant cinq années, le lion se fera le disciple de Gérasime le suivant comme un chien fidèle. Quand les moines perdirent leur âne emmené par des pirates, ce fut le lion qui accomplit les labeurs. A la mort de St Gérasime, il se laissa mourir sur sa tombe.

Max Jacob (1876-1944)

portrait fait par son ami Roger Toulouse.

Il passe toute sa jeunesse à Quimper, puis s'installe à Paris, où il fréquente notamment dans le quartier de Montmartre et se fait de nombreux amis dont Picasso, qu'il rencontre en 1901, Braque, Matisse, Apollinaire et Modigliani. Juif de naissance, il se convertit au catholicisme. Logeant au 7 de la Rue de Ravignan l'image du Christ lui apparaît le 22 septembre 1909 sur le mur de sa chambre et il l'entoure d'un cercle. Il se fait baptiser à l'âge de quarante ans, le 18 février 1915 avec Picasso comme parrain. Après avoir vécu à Saint-Benoît-sur-Loire de 1921 à 1928 auprès de l'abbaye bénédictine, il y revient en 1936 pour s'y retirer définitivement et y mène une vie quasi-monastique. C'est là qu'il est arrêté par la Gestapo d'Orléans le 24 février 1944, avant d'être déporté au Camp de Drancy, où il meurt d'épuisement deux semaines plus tard en dépit de diverses interventions pour le faire libérer, dont celles de Jean Cocteau et Sacha Guitry. Max Jacob comptait parmi ses nombreux amis Jean Moulin qui prendra le pseudonyme de Max dans ses activités de résistant. Son corps a été inhumé en 1949 à Saint-Benoît-sur-Loire.


" ...De l 'autre côté de la vie,
de l 'autre côté des douleurs,
dans la cathédrale palie
haletant après l 'heure et l'heure
les colonnes ainsi que des scies
oblitèrent jusqu'à mon cœur.
Doux sang de Dieu! vous, à mes pieds?
le reste de moi , la colonne!
faible et dressé, je Vous le donne :
puisse-t-il servir de colombier
au Saint Epoux de la Madone "

Extrait de "Devant une Colonne blanche d'Église" derniers poèmes en vers et en prose

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