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La Flagellation

Détail de N.D. du Rosaire (15 x 15 cm)

 

" Pilate, voulant contenter la foule, leur relâcha Barabbas et il livra Jésus, après l'avoir fait flageller, pour qu'il soit crucifié " (Mc 15, 15).

 

" L'Agneau annoncé par Isaïe marche vers son immolation librement, il se laisse frapper et souffleter ; sans détourner sa face des crachats, il accepte l'ignominie de la mort et lui, le Dieu sans péché, il souffre tout pour nous sauver et donner à tous les hommes sa résurrection " (Jeudi Saint, vêpres, lucernaire).

 

L'Evangile ne s'attarde pas sur cet épisode, il est juste rapidement mentionné, la liturgie orthodoxe non plus. Mais la scène est souvent représentée dans les cycles de la Passion, surtout sur les murs, en fresque. Le Christ est attaché à une colonne et nous regarde. On est témoin de la brutalité des deux soldats qui s'acharnent sur lui. En acceptant tout par amour, le Seigneur reste néanmoins souverainement libre, malgré ses mains attachées et les coups qui pleuvent. Les soldats sont soumis à leur rage, ils frappent isolés chacun de leur côté. Ils sont représentés de profil, qui a souvent une connotation diabolique dans l'iconographie. Le diable est en effet le diviseur, celui qui sépare, et le profil ne permet jamais la rencontre des regards. Chacun reste enfermé dans sa folie meurtrière, fondamentalement aveugles à ce qui se passe.